mardi, mars 26

Tian’anmen : « Nous n’oublions pas », a indiqué Tsai Ing-wen

« Nous n’oublions pas les jeunes qui, il y a 32 ans jour pour jour, se sont sacrifiés sur la place Tian’anmen », a déclaré le 4 juin la dirigeante de Taiwan, Tsai Ing-wen.

Cette dernière a ajouté que ces jeunes «se sont sacrifiés sur la place Tian’anmen, ni les Hongkongais qui, année après année, ont commémoré le 4 Juin à la lueur des bougies», a écrit la dirigeante de la République de Chine, Tsai Ing-wen, dans un message posté sur sa page Facebook.

«Je crois que tous les Taïwanais épris de liberté et de démocratie n’oublieront jamais ce jour», a ajouté Tsai Ing-wen.

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De son côté, le vice-président Lai Ching-te a également commémorer le 4 juin dans un message publié sur Twitter : «en 1989, nous avons été témoins d’un massacre sur la place Tian’anmen. Aujourd’hui, nous sommes témoins d’un génocide au Xinjiang et de la répression à Hongkong. Nous ne pouvons simplement pas l’accepter, et ces précieux exemples de conscience et de courage sont la lumière que nous devons suivre. L’esprit du 4 Juin ne mourra jamais».

Dans un communiqué publié le 3 juin, le ministère des Affaires continentales a souligné que la démocratie, la liberté, les droits de l’homme et l’état de droit «sont des modes de vie et des valeurs universelles chéris par Taiwan et par le monde».

«Jusqu’à ce jour, les autorités du parti communiste chinois (PCC) n’ont pas tiré les leçons historiques des Evénements de la place Tian’anmen», a regretté le ministère qui appelle l’autre rive du détroit de Taiwan à mettre en œuvre des réformes politiques permettant de rendre rapidement le pouvoir au peuple.

«Le régime du PCC est une dictature à parti unique. Pour consolider le pouvoir de son noyau dirigeant et perpétuer son emprise, le PCC a recours à une gestion coercitive de son peuple à travers la censure, le contrôle social et la surveillance et la répression contre les dissidents», a estimé le ministère.

«Dans le même temps, le PCC a la main lourde en ayant recours aux camps de rééducation pour limiter la liberté de religion et les droits humains. Qui plus est, il a aussi renoncé à sa promesse d’autonomie pour Hongkong dans le cadre de la formule un pays, deux systèmes», a indiqué le ministère des Affaires continentales.

«Ces actions, insistent les Affaires continentales, n’ont pas seulement aiguisé les contradictions profondément inscrites dans la société chinoise et compliqué inutilement les réformes institutionnelles, mais ont aussi élevé le risque de conflit externe et font peser une menace sur la sécurité et la stabilité régionales», a indiqué l’institution.

Le ministère estime qu’une «évolution démocratique de la Chine (est, ndlr) le seul moyen de combler le fossé entre les deux rives du Détroit. Le ministère a de nouveau appelé la Chine «à abandonner ses revendications politiques agressives concernant Taiwan et à troquer les menaces militaires contre des échanges basés sur la paix, la parité, la démocratie et le dialogue. Le ministère conclut en appelant Pékin à libérer promptement le militant taïwanais Lee Ming-che, emprisonné en Chine continentale depuis quatre ans, et à autoriser son retour à Taiwan».

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