Le nombre de cas déclarés de coronavirus à bord d’un paquebot maintenu en quarantaine au large du Japon a doublé jeudi, à 20 cas, ont indiqué les médias japonais, citant le ministre de la Santé.
Les médecins ont testé 273 personnes parmi les 3.700 personnes à bord du navire, après que la maladie eut été détectée chez un homme qui était descendu de ce même paquebot à Hong Kong en janvier.
Le 5 février, « nous avons reçu 31 résultats de tests, dont 10 étaient positifs », a déclaré au Parlement le ministre, Katsunobu Kato. « Je n’ai pas d’information dans l’immédiat sur la situation actuelle, mais ceux qui ont été testés positivement seront hospitalisés », a-t-il ajouté.
Le paquebot Diamond Princess avait jeté l’ancre au large de Yokohama le 3 février, il a eu l’autorisation ce 6 février de venir à quai pour se ravitailler et débarquer ses passagers malades.
L’opération a donné lieu à de fortes mesures de précaution, avec des responsables accueillant les patients vêtus de combinaisons afin de les protéger entièrement, et muni de masque sur la bouche et de casque.
Les passagers qui sont descendus l’ont fait par une passerelle recouverte d’une toile blanche, empêchant les journalistes de les photographier ou de les filmer.
Les passagers ont été informés qu’ils devraient peut-être rester à bord 14 jours supplémentaires même si leur test s’est révélé négatif.
Interrogés par les médias, plusieurs passagers ont décrit une certaine confusion à bord, et un fort ennui, car ils sont confinés dans leur cabine pour éviter de croiser des malades.
Hormis ces 20 cas sur le paquebot, le Japon en a enregistré 25, dont la grande majorité ont touché des personnes passées par Wuhan, épicentre de l’épidémie.
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