mardi, avril 23

7ème réunion du Forum sino-africain des Think-Tanks : une aubaine

Le Forum Chine-Afrique des Think-Tanks est un sous forum entrant dans le cadre du Forum de coopération sino-africain (FOCAC), ayant réunit plus de 350 experts et représentants de médias venant de Chine et des 53 pays africains.

Placé sous l’égide du Secrétariat du Comité de suivi chinois du FOCAC, la réunion de cette année est organisée par l’Université normale de Zhejiang et le Centre d’Etudes stratégiques du Bureau des Conseillers relevant du Conseil des Affaires d’Etat.

Pour Chen Xiaodong, ministre assistant des affaires étrangères, «la coopération entre les think tanks chinois et africains est une composante importante de la coopération sino-africaine. Ces dernières années, nous avons lancé ensemble plusieurs bonnes initiatives dans ce domaine avec l’organisation des échanges de haute qualité, dont le présent Forum, et la mobilisation d’une dynamique académique et d’un soutien populaire en faveur de la relation sino-africaine».

Cependant, ce dernier a admit que «la coopération entre les think tanks chinois et africains ne répond pas encore aux besoins réels engendrés au cours du développement rapide de la relation sino-africaine, ni ne correspond au rôle pionnier et d’entraînement de la coopération sino-africaine dans la coopération internationale avec l’Afrique».

Selon lui, ce retard vient d’une «compétition autour du droit de parole sur la scène internationale» suscitant «une opinion plus complexe» de la relation et la coopération sino-africaines. Raison pour laquelle, Chen Xiaodong se demande «comment assurer que la coopération entre les think tanks chinois et africains gagne en substance et en profondeur, afin d’apporter un plus grand appui intellectuel à la relation sino-africaine et qu’en même temps, la Chine et l’Afrique aient davantage voix au chapitre pour raconter l’histoire sino-africaine? Voilà la question importante qui nous est posée».

D’après le quotidien sénégalais Le Soleil, les conclusions de ce forum des Think-Tanks a montré «qu’il n’y ait aucun nuage dans les relations entre la Chine et l’Afrique». Les participants ont admit que «l’interdépendance entre l’économie chinoise et celle de l’Afrique est devenue un fait dont il faut dorénavant tenir compte».

Côté africain, les participants ont préconisé la recherche, par l’Afrique, de son propre modèle de développement, souhaitant que la Chine aide l’Afrique à transformer, sur place, ses matières premières et à développer le commerce électronique avec les pays africains.

D’ailleurs, dans le secteur de la production industrielle, un fonds de coopération industrielle à été mis en place par Beijing lors du FOCAC2015. Cependant, les transferts de technologies et les délocalisations industrielles ne sont priorisés vers l’Afrique, ce qui impose pour les pays africains de créer un climat d’affaires favorable sur le continent.

A l’instar de la demande faite par Juste Bernardin Gavet, premier secrétaire de la Force montante congolaise (FMC), les experts présents à ce forum ont appelé les chinois à former les jeunes techniciens pour assurer le suivi des infrastructures construites avec le soutien de la Chine.

Autre point d’orgue, cité par Le Soleil, «les médias chinois et africains doivent s’affranchir des informations souvent tronquées fournies par la presse sur l’Afrique et la Chine pour nouer un partenariat qui leur permet une meilleure connaissance mutuelle des peuples et d’avoir une plus forte voix sur le plan international».

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