mardi, avril 23

La Chine a envoyé 55 tonnes d’aide au Vénezuela

Près de 55 tonnes d’aide, dont des respirateurs et 5 millions de masques, sont arrivées le 28 mars à Caracas par avion depuis la Chine pour aider le Venezuela dans sa lutte contre le Covid-19.

Le pays d’Amérique latine compte déjà deux morts. La Chine a envoyé des spécialistes et du matériel dans plusieurs pays, dont l’Italie, le plus endeuillé par la pandémie avec plus de 10.000 décès.

Parmi les 55 tonnes de matériel et de médicaments arrivés à l’aéroport de Maiquetia, près de Caracas, se trouvent notamment 500.000 « tests de diagnostic rapide », les premiers à arriver au Venezuela, selon la vice-présidente Delcy Rodriguez, qui s’est rendue à l’aéroport pour réceptionner le matériel au côté de l’ambassadeur de Chine, Li Baorong.

Le chargement comprend également des respirateurs artificiels, cinq millions de masques, 70.000 thermomètres à infrarouge et de la chloroquine. Cet antipaludique est au centre d’un large débat d’experts entre ceux qui la préconisent et ceux qui mettent en garde contre son utilisation contre le coronavirus.

L’ambassadeur Li Baorong a affirmé que la Chine était « prête » à envoyer des spécialistes au Venezuela pour faire profiter le pays « de leur expérience ». Avec la Russie, l’Iran ou Cuba, la Chine est un des plus fervents soutiens de Nicolas Maduro.

Depuis le début de la pandémie, le président vénézuélienne a indiqué que son gouvernement s’inspirait de l’Empire du milieu pour lutter contre le nouveau coronavirus. Nicolas Maduro a ordonné la suspension de tous les vols de et vers le Venezuela. Le pays, qui compte 30 millions d’habitants, est en confinement quasi-total depuis le 17 mars. Seules les sorties pour aller acheter à manger et aller chez le médecin sont autorisées.

Le gouvernement indique que 113 cas de coronavirus ont été confirmés jusqu’à maintenant, mais le chef de file de l’opposition Juan Guaido l’accuse de « mentir effrontément » en avançant un chiffre bien en deçà de la réalité.

En outre, la communauté médicale vénézuélienne met en garde contre un désastre sanitaire si les hôpitaux, sous-équipés et parfois insalubres, devaient faire face à un afflux de malades.

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