samedi, avril 20

La Chine accueille la COP15 biodiversité en mode virtuel

La Chine donnera le 11 octobre le coup d’envoi de la COP15 biodiversité, des négociations cruciales pour tenter de restaurer une nature abîmée par l’homme et menacée par le changement climatique, après l’échec de la communauté internationale à agir sur la décennie écoulée.

La 15e Conférence des parties (COP) de la Convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations Unies s’ouvrira sur le net du 11 au 15 octobre, avant la tenue de négociations à proprement parler à Kunming, dans le sud-ouest de la Chine, du 25 avril au 8 mai 2022. Ce format a été retenu après plusieurs reports dus à l’épidémie de Covid-19.

Cette conférence a lieu avant la COP26 sur le climat à Glasgow en novembre 2021, où la nature devrait être mise en avant pour atténuer les effets du changement climatique de plus en plus dévastateurs.

L’ouverture de la COP15 sera « une phase essentiellement protocolaire », a relevé Basile van Havre, un des deux co-présidents des négociations, lors d’une conférence de presse en ligne.

Pékin organise également un sommet ministériel en ligne les 12 et 13 octobre, avec « 98 ministres de 94 pays », selon Basile van Havre et présentera un texte, qui s’intitulera la déclaration de Kunming.

« Cette déclaration, nous l’espérons, soulignera davantage et reconnaîtra l’importance de la biodiversité pour la santé humaine, l’importance d’intégrer la biodiversité dans la prise de décision et servira d’outil pour créer l’impulsion politique » nécessaire aux négociations, a souligné Elizabeth Maruma Mrema, secrétaire exécutive de la CDB, dans un entretien à l’AFP.

Les délégations membres de la CDB se sont retrouvées pour la dernière fois autour de la table à Rome en février 2020. Les négociations se sont ensuite tenues en ligne.

Par la suite, un texte a été présenté en juillet, qui sert de base aux discussions, comprend quatre grands objectifs à horizon 2050, avec dix jalons à 2030 et 21 cibles, selon l’agence de presse Belga.

Les cibles visent « à ce qu’au moins 30% des zones terrestres et des zones maritimes (…) soient conservées grâce à des systèmes de zones protégées et d’autres mesures de conservation efficaces » ou à limiter les pollutions agricoles ou plastiques.

Sur le volet financier, il est proposé de porter les ressources financières « à au moins 200 milliards de dollars par an » tout en réduisant les subventions néfastes « d’au moins 500 milliards de dollars par an ».

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