samedi, mai 31

La Chine crée un organe de médiation international à Hong Kong

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a signé le 30 mai une convention officialisant la création de l’Organisation internationale de médiation (OIMed) à Hong Kong, qui pourrait être comparé à des organisations, telles que la Cour internationale de justice (CIJ).

Cet organisme, dont le siège est à Hong Kong, vise à promouvoir la résolution à l’amiable des différends internationaux et à établir des relations mondiales plus harmonieuses, a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

La Chine a donc adopté une approche plus proactive dans les affaires internationales ces dernières années, élargissant son influence dans des organismes mondiaux tels que les Nations unies et l’Organisation mondiale de la santé. D’autant que les États-Unis ont pris la direction opposée sous la présidence de Donald Trump.

Ces derniers mois, la montée des tensions commerciales et diplomatiques entre la Chine et les États-Unis a retenu toute l’attention des investisseurs et des marchés, la guerre commerciale a d’ailleurs entraîné d’importantes répercussions sur le commerce mondial et les chaînes d’approvisionnement.

Le diplomate chinois a indiqué qu‘il s’agit d’un mécanisme important pour la sauvegarde des principes de la Charte des Nations unies. Il a également positionné Hong Kong comme un centre de services juridiques internationaux et de résolution des litiges en Asie.

Le chef de l’exécutif, John Lee, a indiqué que cette initiative devrait générer des retombées économiques « substantielles », créer des emplois et dynamiser plusieurs secteurs, dont l’hôtellerie et les transports.

Initiée par Pékin, la création de l’Organisation internationale de médiation (OIMed) a été cosignée par 31 autres pays « partageant les mêmes idées », allant de la Serbie au Pakistan en passant par la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Venezuela.

L’Indonésie, le Pakistan, le Laos, le Cambodge et la Serbie figurent parmi les pays présents à la cérémonie. Selon la radio publique RTHK, des représentants de 20 organisations internationales, dont les Nations unies, étaient également attendus.

L’OIMed ouvrira vers la fin de l’année ou début 2026 et sera le premier organisme intergouvernemental consacré à la médiation. L’organisme fera la médiation lors de disputes entre deux États, entre un État et des individus d’un État différent ou entre des entités internationales privées.

Pour le ministre Wang Yi, l’organisation « comblera une lacune dans ce domaine ». Ce dernier a déclaré que la Chine plaidait depuis longtemps en faveur d’une gestion des différends dans un esprit de compréhension mutuelle et de recherche de consensus par le dialogue, tout en s’efforçant d’apporter la « sagesse chinoise » à la résolution des conflits entre les nations.

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