dimanche, mars 24

La mobilisation continue à Hong Kong

Après avoir immobilisé, le 12 août, le hall d’entrée de aéroport international de Hong Kong, où tous les vols avaient été annulés, le trafic a reprit ce 13 août, mais les manifestants ont appelé à revenir sur les lieux dans l’après-midi.

Les enregistrements des passagers ont recommencé ce mardi 13 août à l’aube, tandis que les écrans d’affichage indiquaient un redémarrage progressif des décollages et atterrissages.

Mais l’activité prendra du temps à revenir à la normale car de nombreux vols restaient encore annulés, dont environ 200 pour la seule compagnie honkongaise Cathay Pacific qui a demandé à ses voyageurs de reporter tout déplacement non essentiel.

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Selon la police, 5.000 manifestants ont poursuivi le 12 août un quatrième jour de sit-in pacifique, afin de sensibiliser les voyageurs à leur cause. Certains manifestants brandissaient des pancartes : « Hong Kong n’est pas sûr » ou « Honte à la police ». Depuis plusieurs semaines, les protestataires accusent les policiers d’avoir recours à une violence disproportionnée dans le but de réprimer les rassemblements.

Les manifestants ont quitté au fur et à meure l’aéroport dans le courant de la nuit sans intervention de la police. Toutefois, les manifestants ont annoncé leur intention de revenir à l’aéroport mardi après-midi pour reprendre leur mouvement.

La fermeture du huitième aéroport international le plus fréquenté au monde (74 millions de passagers en 2018), a été décidée lundi 12 août au moment où Beijing disait voir « des signes de terrorisme » dans la contestation.

Le porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et Macao, Yang Guang, a déclaré que « les manifestants radicaux de Hong Kong ont à plusieurs reprises eu recours à des objets extrêmement dangereux afin d’attaquer des policiers, ce qui constitue déjà un crime grave et révèle de premiers signes de terrorisme ».

Dans un article publié dans la nuit de lundi à mardi, l’agence de presse, Xinhua, a estimé que l’avenir de Hong Kong était à un « moment critique ». D’autant que la mobilisation s’est durcie ces dernières semaines avec des affrontements entre policiers et manifestants.