vendredi, avril 12

Les médias continentaux veulent une «ligne plus dure» contre les manifestants

Les médias chinois ont appelé ce 4 novembre à l’adoption d’une «ligne plus dure» à l’encontre des manifestants pro-démocratie à Hong Kong, après une violence attaque au couteau qui a fait cinq blessés, dont un responsable politique local militant en faveur de la démocratie.

Samedi 2 novembre, des radicaux s’en sont pris au bureau hongkongais de l’agence de presse officielle Xinhua, dont ils ont cassé les vitres. Dans la soirée, des heurts ont éclaté entre les forces de l’ordre et des manifestants.

«L’intensification de la violence à Hong Kong appelle à une ligne plus dure afin de rétablir l’ordre», a affirmé dans un éditorial le journal China Daily. Les manifestants «cherchent l’indulgence que leur offrent les médias locaux et occidentaux, tout en cherchant à faire taire ceux qui tentent de faire apparaître les manifestations sous le feu des projecteurs de la vérité», a déclaré le quotidien.

C’est «voué à l’échec simplement parce que leur violence va se retrouver confrontée au poids de la loi», avertit-il. Le 3 novembre, dans son éditorial, le quotidien Global Times a appelé «les forces de l’ordre hongkongaises à traduire en justice le plus tôt possible» les auteurs du saccage de l’agence de presse, Xinhua.

Aucun média n’a annoncé la sanglante attaque au couteau à Tai Koo Shing, qui a fait au moins cinq blessés. Selon des témoins cités par la presse hongkongaise, son auteur parlait mandarin et criait des slogans en faveur de Beijing.

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