mardi, mars 26

Banque sino-congolaise pour l’Afrique lance ses produits

Patrick Obamby, directeur général adjoint de la banque à capitaux mixtes chinois et congolais, a annoncé dans une interview à l’agence de presse Xinhua que « nous avons lancé les produits qui permettent à n’importe quel Congolais d’avoir un compte en banque ».

Le nouveau siège de la BSCA à Brazzaville, inauguré en avril 2017 par le président congolais Denis Sassou Nguesso, est un devenu un monument incontournable dans la capitale congolaise. Cette banque est une « banque des Congolais », d’après le président.

Avec un capital de plus de 53 milliards de FCFA, les parts sont reparties entre Agricultural Bank of China (50%), la Société de Participation des Actionnaires Privés Congolais-SPAPC (21,5%), la Société nationale du Pétrole du Congo –SNPC (15%), l’Etat congolais (12%) et la société Magminerals Potasses du Congo (1,5%).

L’Agricultural Bank of Chine est à la fois actionnaire et partenaire stratégique de la BSCA, dont la direction générale est composée d’un chinois, Jianyu ZHANG (DG) et Patrick Hervé Obamby (DGA). Le Conseil d’Administration est composé de 8 membres dont 4 congolais et 4 chinois présidé par Rigobert Roger Andely.

Entrée en service il y a un an, la BSCA propose une carte de payement « UnionPay », permettant à ses clients de faire des opérations en Chine et dans la plupart des pays d’Asie.

La BSCA vise à contribuer à l’industrialisation du Congo, à assurer un service bancaire universel aux Congolais, ainsi qu’à bénéficier de l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », a indiqué Zhang Jianyu, directeur général de la BSCA. Basée à Brazzaville, la banque a aussi une « vocation africaine ».

Depuis le Congo, la BSCA prévoit d’étendre ses services dans la région d’Afrique centrale et, à long terme, sur le continent africain. L’institution a émis sa propre carte bancaire et prévoit d’exploiter des services via internet et téléphone mobile.

Sur la centaine d’employés de la banque aujourd’hui, plus de 80% sont des Congolais. Les Chinois sont plus nombreux à travailler dans les secteurs technique, bancaire et informatique, et les Congolais dans le service et les marchés.

Seconde agence pour la banque sino-congolaise

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