dimanche, mars 31

Création de plusieurs startups de conduite accompagnée

Plus grand marché automobile au monde, la Chine est aussi l’un des principaux pays innovateurs de technologie de conduite autonome.

Hausse du marché automobile en mai

Souhaitant concurrencer Google, plusieurs startups se sont rapidement développés ces dernières années, afin de rendre la conduite autonome commercialement viable d’ici 2020, grâce notamment à un important capital d’investissement et des incitations gouvernementales.

JingChi, startup fondée en avril 2017, a permit au public de participer à des essais routiers dans ses véhicules autonomes dès janvier 2018, dans le but de «sensibiliser immédiatement à la conduite automatisée».

A l’instar d’autre majors du secteur, JingChi prévoit de commercialiser ses voitures de conduite automatisée de «niveau quatre» d’ici 2020. Ce niveau est situé un cran au-dessous de l’automatisation complète dans laquelle les véhicules sont confrontés à des restrictions dans leurs déplacements.

Ancien chef mécanicien en chef de la Silicon Valley de Baidu, Tony Han a quitté l’entreprise pour lancer JingChi, dont le siège social est dans le centre technologique américain, pour une durée de 9 mois.

Un des responsables de la société a expliqué àNikkei Asian Review que Tony Han a «eu un soutien généreux de la part du gouvernement chinois», lui permettant de rentrer en Chine, où il a lancé JingChi.

Le gouvernement local a par exemple assumé la totalité du bail du bureau à domicile de JingChi, et plus de 100 employés vivent sans frais dans des condominiums fraîchement construits er financés par les largesses. Un dirigeant de JingChi a indiqué que «grâce aux subventions du gouvernement local, je suis capable de travailler en toute tranquillité».

Conduite autonome : Baidu bientôt devant Google

De nombreuses startups autonomes sont nées dans le centre de développement de Baidu, dans la Silicon Valley. Des ingénieurs se sont spécialisés dans la société Waymo, unité de conduite autonome de Google, la société mère d’Alphabet. Ces scientifiques sont ensuite retournés dans leur pays d’origine et ont créé leur propre entreprise.

A l’instar des dirigeants de la société Pony.ai, qui a développé une technologie de véhicule automatisée qui est à la hauteur de celle de JingChi. Pony.ai a également récupéré 150 millions de dollars (126 M€) de soutien. La start-up de Shenzhen, Roadstar.ai, a également été fondée par les anciens élèves de Baidu, qui ont levé 128 millions de dollars (107,5 M€) lors de la collecte de fonds du mois dernier.

Les leaders du secteur sont Baidu, qui a lancé le projet de véhicule autonome Apollo l’année dernière, et des startups fondées par l’ancien personnel de Baidu. Ils sont en concurrence les uns avec les autres pour développer une technologie sans conducteur tout en collaborant avec les constructeurs automobiles.

Tous s’accordent pour dire que la Chine et les États-Unis sont de loin les leaders dans le développement de ce secteur, créant une concurrence rude entre chaque société chinoise et américaine.

La Chine accuse un peu de retard par rapport aux États-Unis dans le domaine de la haute technologie, car même «si le niveau technologique de l’Amérique est à 10, la Chine aurait un huit», a déclaré un dirigeant de Pony.ai.

Le Département d’État américain a mit en place des restrictions plus strictes sur les visas délivrés aux ressortissants chinois dans certains domaines technologiques et les étudiants diplômés dans des domaines aussi sensibles peuvent résider aux États-Unis pendant seulement un an.

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