mercredi, mars 27

Hausse des investissements directs étrangers en Chine

Les investissements directs étrangers (IDE) en Chine continentale, en usage réel, ont augmenté de 25,5% en glissement annuel pour atteindre 672,19 milliards de yuans (90,6 milliards d’euros) au cours des sept premiers mois de l’année (janvier à juillet 2021), a indiqué le ministère du Commerce.

Ce volume a augmenté de 26,1% par rapport à la même période en 2019. Les investissements étrangers dans le secteur des services ont bondi de 29,2% sur un an pour atteindre 535,57 milliards de yuans (69,6 milliards d’euros) au cours de cette période, représentant 79,7% du total.

Les investissements dans les secteurs portant sur les ventes en gros et au détail, la recherche scientifique et les services technologiques, ainsi que les services informatiques, ont connu des croissances notables, et les industries de haute technologie ont vu leurs IDE bondir de 34,1% en glissement annuel.

Les investissements provenant des pays situés le long de « la Ceinture et la Route » et de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) ont progressé de 46,3% sur un an, indiquent des données.

En juillet, le ministère du Commerce avait annoncé une croissance rapide au premier semestre de l’année des investissements directs étrangers (IDE) en Chine continentale. Cette hausse s’explique par les politiques gouvernementales misent en place afin d’améliorer l’environnement commercial.

«Les IDE dans la partie continentale de la Chine, en usage réel, ont bondi de 28,7% sur un an en yuans, ou de 33,9% en dollars au premier semestre. Le rythme de croissance est le plus élevé depuis près de dix ans, et l’envergure des IDE a battu un record pour la même période», a indiqué Zong Changqing, un responsable du ministère.

« La croissance des IDE de la Chine au premier semestre a dépassé les attentes du marché, établissant une base solide pour réaliser l’objectif du pays de maintenir la stabilité des investissements étrangers pendant toute l’année », a déclaré Zong Changqing lors d’une conférence de presse.

Au premier semestre, 23.000 entreprises à capitaux étrangers ont été créées, soit une hausse annuelle de 47,9%, portant le nombre total d’entreprises à capitaux étrangers à plus de 1,06 million, selon le ministère du commerce.

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Dans le même temps, la production industrielle de la Chine a augmenté de 6,4% en glissement annuel en juillet, en baisse de 1,9 point de pourcentage par rapport à juin, portant la croissance moyenne sur deux ans à 5,6%, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS).

Les ventes au détail de biens de consommation ont atteint environ 3500 milliards de yuans (48,6 milliards d’euros) en juillet, soit une croissance de 8,5% en glissement annuel, mais en baisse de 3,6 points de pourcentage par rapport à juin, bien que supérieure à celle de la même période en 2019 et 2020, avec une moyenne de croissance sur deux ans atteignant 3,6%.

Les investissements en immobilisations (hors ménages ruraux) ont atteint plus de 30 000 milliards de yuans (3900 milliards d’euros) au cours des sept premiers mois de l’année, en hausse de 10,3% sur une base annuelle, soit 2,3 points de pourcentage de moins qu’au cours des six premiers mois.

De janvier à juillet, l’augmentation du nombre de personnes employées dans les zones urbaines a totalisé 8,22 millions, atteignant 74,7% de l’objectif annuel. En juillet, le taux de chômage urbain s’est établi à 5,1%, soit 0,1 point de pourcentage de plus qu’en juin.

Dans la conjoncture actuelle, le BNS atteste que la croissance économique de la Chine était conforme aux attentes, avec une dynamique de reprise stable.

«Cependant, avec un environnement extérieur de plus en plus complexe et sévère, et l’impact combiné des épidémies locales sporadiques de COVID-19 et des catastrophes naturelles, la reprise économique est toujours instable et inégale», a souligné le BNS.

Dans sa note, les économistes du Bureau ont indiqué que la Chine doit mettre en œuvre avec précision des mesures de routine de prévention et de contrôle de l’épidémie, procéder à un bon ajustement de la politique macroéconomique inter-cycles, et mettre en œuvre des politiques macroéconomiques de manière scientifique et ciblée pour promouvoir une reprise soutenue et une croissance régulière de l’économie.

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