samedi, mai 4

Joe Biden incité à établir de vastes restrictions sur les investissements américains en Chine

Un haut dirigeant républicain a demandé au président américain Joe Biden d’établir de vastes restrictions sur les investissements américains en Chine.

Le président d’une commission de la Chambre des représentants des États-Unis a exhorté le 3 août le président Joe Biden à adopter des restrictions étendues sur les investissements américains en Chine, notamment dans les secteurs clés susceptibles de nuire à la sécurité nationale des États-Unis.

Le républicain Mike Gallagher, qui dirige la commission spéciale sur la Chine, souhaite que l’administration Biden « inclue dans les nouvelles restrictions les investissements des marchés privés et publics à destination de la Chine ».

Ce dernier a envoyé une lettre au président américain, signe des dernières pressions exercées par les législateurs des deux partis pour que Joe Biden mette au point des restrictions sévères sur les investissements américains en Chine.

Des pressions pour plus de mesures 

Joe Biden devrait adopter de nouvelles restrictions sur les investissements sortants en Chine dans les semaines à venir, ont indiqué des sources à l’agence de presse Reuters.

Depuis plus de deux ans, les législateurs américains font pression sur l’administration Biden pour qu’elle renforce la surveillance des investissements des entreprises et des particuliers américains en Chine.

Mike Gallagher a déclaré que les investissements américains en Chine « posent un risque important pour la sécurité nationale, exposent les Américains à des risques financiers importants et systémiques et les rendent complices – souvent à leur insu – de violations des droits de l’homme ».

L’agence britannique Reuters avait rapporté en juillet que l’administration Biden était en train de finaliser un décret qui restreindrait également certains investissements dans des secteurs, tels que les semi-conducteurs avancés, l’informatique quantique et l’intelligence artificielle.

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Mike Gallagher a déclaré que les investissements dans les secteurs clés liés à la sécurité nationale et à l’essor technologique de la Chine devraient être limités.

Le but est de garantir que les capitaux américains « ne soutiennent pas le renforcement continu de l’Armée populaire de libération (APL), ne facilitent pas les violations des droits de l’homme ou le système de surveillance techno-totalitaire du PCC, et ne renforcent pas notre dépendance à l’égard de la Chine dans les chaînes d’approvisionnement essentielles ».

Plus de mesures restrictives envers la Chine

Le porte-parole de l’ambassade de Chine à Washington, Liu Pengyu, a déclaré que les États-Unis « politisent habituellement les questions technologiques et commerciales et les utilisent comme un outil et une arme au nom de la sécurité nationale […]. Nous suivrons de près l’évolution de la situation et préserverons fermement nos droits et nos intérêts ».

Mike Gallagher souhaite que l’ordonnance de Joe Biden protège les droits des actionnaires en obligeant les entreprises chinoises à respecter les mêmes normes de diligence raisonnable que les entreprises américaines et « que ces restrictions à l’investissement soient prévisibles et apportent une certitude aux investisseurs. Évitez de créer un processus de sélection onéreux, au cas par cas« .

Il souhaite également que Joe Biden « consulte ses alliés et partenaires avant de mettre en œuvre de nouvelles restrictions et les exhorte à adopter des restrictions parallèles sur les investissements en Chine ».

En juillet, le Sénat a approuvé à la majorité une loi exigeant la notification de certains investissements sortants en Chine. La secrétaire d’État au commerce, Gina Raimondo, a déclaré que les restrictions imposées aux investisseurs américains ne devaient pas être « trop larges ».

Mike Gallagher a déclaré le 2 août que la commission enquêtait sur BlackRock et MSCI pour avoir facilité le flux de capitaux américains vers des entreprises que le gouvernement américain a jugées coupables d’alimenter les progrès militaires de la Chine ou les violations des droits de l’homme.

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