vendredi, mars 22

La Chine va boucler l’enquête sur la cybersécurité de Didi

Les autorités chinoises vont mettre fin à leurs enquêtes sur Didi Global et deux autres entreprises, selon les informations révélées par le Wall Street Journal. Elles devraient autoriser le géant des VTC à redéployer son application en Chine, a rapporté le quotidien américain.

Les régulateurs prévoient également d’autoriser le redéploiement des applications de la plateforme logistique Full Truck Alliance et de la société de services de recrutement en ligne Kanzhun, selon le WSJ qui cite des sources anonymes proche du dossier.

Cette annonce est le dernier signal adressé aux investisseurs de la part du gouvernement, qui avait promit de relâcher la pression sur le secteur de l’Internet en Chine.

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Le titre Didi coté à Wall Street a bondi de 50% à 2,78 dollars (2,59 euros) dans les échanges avant-Bourse, tandis que l’indice technologique Hang Seng de Hong Kong a clôturé en hausse de 4,6%.

Didi n’a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de l’agence de presse, Reuters, et l’Administration du cyberespace de la Chine (CAC) n’était pas immédiatement disponible pour un commentaire.

Entré à Wall Street en 2021, Didi est un cas emblématique des restrictions de Pékin à l’égard de ses géants technologiques. Peu de temps après son introduction en bourse, le groupe avait été pointé du doigt pour « violation grave » de la réglementation chinoise en matière de collecte des données des utilisateurs.

Elle avait vu son application bannie des boutiques en ligne en Chine. Sous le coup d’une enquête, son action a perdu depuis lors plus de 80%, tout comme celles d’autres groupes technologiques chinois. La pression est telle que Didi a récemment annoncé son intention de quitter la bourse américaine.

Lire aussi : Les actionnaires de Didi votent pour son retrait de Wall Street

Les applications Yunmanman et Huochebang de Full Truck Alliance, deux des principales plateformes de transport par camion en Chine, ont repris l’enregistrement de nouveaux utilisateurs, selon les vérifications effectuées lundi par Reuters.

La plateforme logistique Full Truck Alliance et la société de services de recrutement en ligne Kanzhun n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires, mais les investisseurs sont optimistes. Le titre Full Truck a bondi de 28% dans les échanges en avant-Bourse et celui de Kanzhun de 21%.

Selon le WSJ, les trois entreprises devraient encore être soumises à des sanctions financières, ainsi qu’à l’obligation d’offrir des participations de 1% à l’État et de confier au gouvernement un rôle direct dans les décisions de l’entreprise.

Cependant, la nouvelle a profité à l’ensemble des valeurs de la tech chinoises, comme Alibaba, Baidu ou JD.com. Elle soutenait également des valeurs européennes comme Prosus, en raison de son importante exposition au groupe technologique chinois Tencent.

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