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Un nouvel incident a eu lieu à la centrale nucléaire de Fukushima « démontrant une fois de plus les problèmes de désordre et de chaos profondément enracinés dans la gestion interne de la société japonaise Tokyo Electric Power Company (TEPCO) », a déclaré le 8 février Wang Wenbin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Ce dernier a indiqué que les médias japonais ont rapporté que 5,5 tonnes d’eau contenant des matières radioactives s’étaient échappées d’un équipement de la centrale nucléaire Daiichi de Fukushima. Pour le porte-parole, « le Japon a la responsabilité de divulguer rapidement et pleinement les informations sur l’incident de manière transparente et de fournir des explications responsables ».

Le projet du Japon visant à rejeter en mer les eaux contaminées de la centrale nucléaire de Fukushima devrait durer 30 ans, voire plus. « Le gouvernement japonais peut-il garantir la sécurité et la fiabilité de la gestion future des rejets ? Le système de purification des eaux contaminées par le nucléaire de Fukushima et les installations de rejet en mer peuvent-ils fonctionner de manière stable et efficace à long terme ? Nous avons des raisons de nous inquiéter et d’avoir des doutes à ce sujet », a souligné Wang Wenbin.

Selon l’agence de presse Xinhua citant les médias locaux, TEPCO a estimé à environ 5,5 tonnes la quantité d’eau qui s’est échappée, qui pourrait contenir 22 milliards de becquerels de matières radioactives telles que le césium et le strontium. D’après un communiqué de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’eau aurait fui d’une vanne laissée ouverte lors des travaux de nettoyage de la tour d’absorption.

Cet incident « illustre une fois de plus la nécessité et l’importance d’établir un accord de surveillance international efficace à long terme, et c’est pourquoi la Chine exhorte le Japon à répondre aux préoccupations de la communauté internationale avec une attitude responsable et à éliminer l’eau contaminée de manière responsable ».

La Chine a demandé au Japon de coopérer pleinement à l’établissement d’accords de surveillance internationale à long terme indépendants et efficaces impliquant la participation des pays voisins, dont la Corée du sud, et d’autres parties prenantes. Il a également été question de « prévenir efficacement les conséquences irréversibles causées par les rejets d’eaux contaminées en mer ».

Un porte-parole de l’ambassade de Chine au Japon a également déclaré que l’incident révèle l’inefficacité des mesures de surveillance prises par le gouvernement de Tokyo, affirmant que cela prouve « une fois de plus » le manque de fiabilité à long terme du système de traitement des eaux contaminées et démontre la nécessité d’une supervision internationale.

« La Chine surveillera de près les conséquences de l’accident et espère que le Japon divulguera rapidement les informations pertinentes car le déversement d’eau contaminée par des substances nucléaires est lié à la santé de toute l’humanité, à l’environnement marin mondial et aux intérêts publics internationaux », a assuré ce dernier. .

Le Japon a commencé à déverser de l’eau contaminée de la centrale nucléaire Daiichi de Fukushima dans l’océan Pacifique en août 2023, malgré l’opposition et les inquiétudes des pêcheurs locaux et d’autres pays, en tout premier lieu la Chine et la Corée du sud. TEPCO a dévoilé un plan visant à rejeter dans l’océan environ 54 600 tonnes d’eau contaminée par des substances nucléaires de son installation au cours de l’exercice 2024.

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