lundi, mars 25

La police assure ne pas être complaisante avec les pro-Beijing

La police de Hong Kong a nié le 16 septembre avoir été plus clémente envers les partisans pro-Pékin qui ont attaqué des militants pro-démocratie au cours du week-end.

Lors d’une conférence de presse, la police hongkongaise a diffusé des vidéos montrant de nombreux cas d’agressions commises par des manifestants pro-démocratie. L’une d’elles montre un homme inconscient après avoir été frappé par la foule, pour avoir chanter l’hymne national chinois.

« La violence est à nouveau devenue incontrôlable et la situation est préoccupante », a déclaré à la presse le porte-parole de la police, John Tse. D’après lui, « de nombreux manifestants ont décidé de se faire justice et ont agressé violemment des personnes qui n’étaient pas de leur côté. Nous condamnons avec la plus grande fermeté cette violence ».

La police n’a cependant ni condamné ni montré de vidéos d’attaques de militants pro-démocratie par des partisans de Beijing. Plusieurs bagarres entre les deux camps ont pourtant éclaté, notamment à Fortress Hill et North Point.

Dimanche 15 septembre dans la soirée, des vidéos montrent des policiers en train d’aider des militants pro-gouvernementaux à cacher leur identité ou à évacuer les lieux. Ces vidéos ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux, suscitant la colère des manifestants pro-démocratie.

Sur l’une de ces vidéos apparaissent deux hommes, escortés par la police anti-émeute, qui frappent et donnent des coups de pied et de poing à des journalistes. Ces images ont également suscité de vives critiques de la part des médias hongkongais.

Dimanche soir, de nouvelles violences ont émaillé des manifestations interdites à Hong Kong, la police ayant recours aux lacrymogènes et canons à eau contre des militants pro-démocratie qui jetaient des pierres et des cocktails Molotov.