jeudi, avril 11

La relation Chinafrique a une « nouvelle hauteur »

Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon a assuré que « la famille des Nations Unies s’est fermement engagée à soutenir la coopération Chine-Afrique. Le système des Nations Unies intensifie actuellement sa collaboration avec la Chine en matière de Coopération Sud-Sud« , afin que « cela profite aux pays africains« .

Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies
Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies

En visite à Beijing du 17 au 19 juillet pour assister à la cérémonie d’ouverture de la 5ème Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine, Ban Ki-moon a indiqué que « la Chine et les pays africains considéraient leur futur bien-être étroitement lié à l’intégration dans l’économie et le marché mondial« .

Ce dernier a affirmé que le FOCAC était « un partenariat stratégique pour l’avenir ». Ban Ki-moon a noté que les relations sino-africaines étaient basées sur l’égalité et les avantages mutuels, qu’ils atteignaient désormais une « nouvelle hauteur » et « apportaient des bénéfices aux deux parties« .

« Ces relations offrent des opportunités aux pays africains de diversifier leur économie, de créer de nouveaux emplois et d’améliorer la qualité des soins de santé et de l’éducation« , a-t-il ajouté.

La nécessité de la coopération Sud-Sud

« La coopération Sud-Sud est en plein essor« , a déclaré Ban Ki-moon lors de son allocution. Ce dernier a estimé que « les engagements de la coopération Nord-Sud doivent être respectés pour permettre le développement et la coopération Sud-Sud apparaît comme un élément complémentaire de plus en plus important. »

Avec le ralentissement économique mondial et la crise de la dette souveraine européenne, « la coopération Sud-Sud est particulièrement importante ». « La Chine et les pays africains estiment que leur prospérité future dépend de l’intégration de l’économie et des marchés mondiaux. Aujourd’hui, cette relation atteint de nouveaux sommets pour le bénéfice mutuel », a affirmé le secrétaire général.

Ce dernier a ajouté que « la Chine a annulé une partie considérable de la dette africaine et une grande partie de son aide publique au développement va à l’Afrique, notamment au renforcement des infrastructures. De son côté, l’Afrique investit en Chine, même si c’est à une échelle plus modeste ».

Raison pour lesquelles, « le Forum pourrait faire davantage pour réduire la pauvreté, renforcer les capacités africaines en matière d’éducation, de technologies et d’innovation et veiller à un développement durable et respectueux de l’environnement ».

FOCAC 2012« Les Africains sont déterminés à poursuivre la croissance économique impressionnante qui a débuté il y a dix ans et à en finir avec l’instabilité, les conflits et les coups d’état à répétition. La Chine est de son côté désireuse d’approfondir sa relation avec l’Afrique et d’accroître les gains considérables de cette relation« , a souligné Ban Ki-moon.

Trois nouveaux axes majeurs 

Trois domaines de coopération ont été mis en avant par le secrétaire général de l’ONU, pour la réalisation de nouveaux progrès par le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC).

Le premier, la lutte contre la pauvreté. « Nous devons accroître l’impact sur le développement des projets dans les domaines du commerce et des infrastructures, notamment pour les femmes et les jeunes », a-t-il déclaré.

D’autant que le prochain FOCAC, prévu en 2015, ciblera la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement, raison pour laquelle il sera « significatif » pour Ban Ki-moon Ce dernier a invité l’ensemble des partenaires, à se « concentrer sur la réduction de la pauvreté et le développement social, de sorte que davantage d’individus ici et en Afrique puissent voir à ce moment-là une différence dans leur vie ».

Le second domaines de coopération présenté par le secrétaire général se concentre sur le renforcement de la capacité de l’Afrique. Ce dernier incite la Chine a continué à former et à partager ses connaissances auprès des fonctionnaires africains.

« L’Afrique considère la Chine non seulement comme une source de financements et de commerce, mais également comme une source de technologies et d’innovations« , a-t-il souligné, ajoutant que de nombreux experts, bénévoles et hommes d’affaires chinois ont contribué au développement de l’Afrique.

Troisième domaine, la construction d’une économie verte. Ban Ki-moon a appelé la Chine et les pays africains à poursuivre leurs efforts pour promouvoir les initiatives vertes, qui est l’un des moteurs principaux de leur développement économique.
Pour le diplomate, « les pays qui adoptent l’énergie durable amélioreront la santé publique, protégeront l’environnement, promouvront la prospérité et réduiront les risques de changements climatiques », a-t-il affirmé.

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