jeudi, avril 4

L’administration Biden maintiendra une position dure face à la Chine

Antony Blinken, prochain secrétaire d’État américain a déclaré que l’approche dure de Donald Trump vis-à-vis de la Chine était juste, mais que les tactiques étaient mauvaises.

Le candidat du président élu américain Joe Biden a déclaré au Congrès que la Chine cherchait à devenir une puissance mondiale dominante, et qu’elle voulait saper les intérêts américains.

Antony Blinken a indiqué que la position dure de l’administration Trump à l’égard de la Chine devra se poursuivre une fois la nouvelle administration installée. Il a surtout reconnu que le président républicain sortant avait « eu raison d’avoir une position plus ferme face à la Chine ».

« Je pense que ce que nous avons vu ces dernières années, en particulier depuis la montée en puissance de Xi Jinping en tant que chef, est que la dissimulation et l’attente ont disparu », a déclaré Antony Blinken aux législateurs lors de son audience de confirmation au Sénat.

« Je pense également que le président Trump avait raison d’adopter une approche plus dure à l’égard de la Chine », a-t-il ajouté, mais « je ne suis pas du tout d’accord avec la manière dont il a procédé dans un certain nombre de domaines, mais le principe de base était le bon, et je pense que cela est en fait utile pour notre politique étrangère », a jouté ce dernier.

« Nous pouvons remporter la compétition avec la Chine » a assuré le prochain secrétaire d’État américain Antony Blinken, dès le début du processus de confirmation, par le Sénat, des membres désignés par le président élu des États-Unis pour intégrer son gouvernement.

L’équipe démocrate assure qu’elle saura tenir tête à la Chine. Antony Blinken a dit partager l’accusation de « génocide » perpétré par la Chine contre les musulmans ouïgours, rendue publique par Mike Pompeo.

« Nous devons nous attaquer aux pratiques abusives, injustes et illégales de la Chine » en matière commerciale, a réitéré de son côté la future secrétaire au Trésor, Janet Yellen, qui a reprit elle aussi des accusations portées par l’administration Trump depuis quatre ans.

De son côté, la prochaine directrice du renseignement national, Avril Haines, elle a admis que l’approche américaine vis-à-vis du géant asiatique devait « évoluer et répondre à la réalité d’une Chine plus sûre d’elle et plus agressive ».

« Je suis favorable à une position agressive« , a-t-elle assuré. Antony Blinken a lui promis de « faire face à la Chine depuis une position de force, pas de faiblesse », a-t-il soutenu, en assurant que cela impliquait de « travailler avec les alliés au lieu de les dénigrer, de participer aux institutions internationales et de les mener plutôt que de s’en désengager ».

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