jeudi, mars 28

Lancement réussi de deux satellite BeiDou

Le centre de lancement de satellites de Xichang a envoyé deux nouveaux satellites du système de navigation par satellite BeiDou, à l’aide d’une fusée porteuse Longue Marche-3B, ce 19 novembre.

Les satellites fonctionneront avec 17 autres satellites BDS-3 déjà dans l’espace. Il s’agit des 42e et 43e satellites de la famille BDS, rendant opérationnel la constellation du BDS.

Ce système chinois Beidou («constellation de la Grande Ourse»), qui est aussi connu sous le nom de Compass, est similaire aux systèmes GPS américain, Galileo européen, ou GLONASS russe.

Il devrait devenir complètement opérationnel en 2020. La Chine a commencé le déploiement de la première version de Beidou comportant trois satellites en 2000 : Beidou-1 avait alors été déclaré opérationnel en 2003.

Les autorités envisagent de fournir des services de navigation et de positionnement avec le BDS-3 aux pays participant à l’initiative « La Ceinture et la Route » d’ici la fin de cette année. Le système sera capable de fournir des services de premier rang à l’échelle mondiale d’ici fin 2020.

« Il s’agit d’une étape clé pour le développement du BDS depuis un système expérimental national vers un système de navigation régional, puis mondial », a indiqué Yang Changfeng, concepteur en chef du système BeiDou.

Ce dernier a souligné que «de cette façon la Chine a réalisé avec un succès absolu la tâche de mise en place d’un réseau de base du système de navigation Beidou. Ce système initialement interne est devenu international. D’ici la fin de l’année le système commencera à fonctionner», ont souligné les autorités dans un communiqué.

Ce système BeiDou a commencé à être utilisé en Chine en 2000 et dans la région Asie-Pacifique en 2012. Les autorités envisagent de lancer six autres satellites BDS-3 en orbite terrestre moyenne, trois satellites en orbite géosynchrone inclinée et deux satellites en orbite géostationnaire entre 2019 et 2020.

Ce système de navigation BDS pourrait concurrencer le GPS américain, le Galileo européen, ou encore le GLONASS russe, selon la Société des sciences et technologies aérospatiales de Chine (CASC).

D’autant plus que Beijing s’est fixé pour objectif de réaliser, d’ici la fin de l’année, le projet «18+1», c’est-à-dire de placer 18 satellites en orbite terrestre moyenne et un satellite en orbite géostationnaire. En date du 2 novembre, le 17ème satellite a été lancé et fonctionnera en orbite géostationnaire dans le cadre du projet Beidou-3.

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