dimanche, mars 24

Le gouvernement va durcir les critères d’inscriptions

De notre stagiaire Lilan Armand – Le ministère de l’Éducation a annoncé une série de condition plus strictes en matière d’inscriptions aux concours post-universitaires et de formation de deuxième cycle.

« En 40 années de développement, la Chine a su s’insérer au rang des meilleures écoles en matière d’enseignement supérieur », d’après le ministère de l’éducation. Mais ce dernier a relevé un certain nombre d’infractions liées aux admissions dans des institutions post-universitaires, ainsi que l’inscription de nouvelles recrues, les inconduites académiques, les fraudes lors d’écrits et autres cas similaires persistent.

Ces phénomènes sont le reflet de problèmes propres à certaines institutions qui ne prennent pas de directives politiques et dont les mécanismes institutionnels sont inadaptés. De plus, ces instituts souffrent d’une gestion organisationnelle instable ainsi que d’un manque de transparence en termes de supervision et de gestion.

Le communiqué est très clair : afin de répondre à ces problèmes, il convient de s’atteler consciencieusement à la normalisation des admissions. Il est nécessaire d’appliquer rigoureusement une politique à l’échelle du pays et de ne sélectionner que les meilleurs candidats.

Par ailleurs, il est essentiel de ne pas limiter le nombre de place aux étudiants en fonction de l’institution, du secteur d’activité, de la région, ou de la réputation dont jouissent les écoles ; ni d’imposer des conditions discriminatoires quelconques.

En outre, il est nécessaire de mettre à la disposition des candidats des réseaux de conseil d’orientation et d’appel et, conformément à la réglementation en vigueur, les plaintes et les rapports relatifs à ces problèmes feront l’objet d’une enquête et seront traités dans les meilleurs délais.

Il est également stipulé dans le communiqué que chaque institut de formation doit veiller à accorder une attention particulière à la gestion des thèses et des diplômes. La compréhension des liens clés entre une étude approfondie des thèses, les examens de mi-parcours, un système de relecture et de critique, de soutenances, d’évaluation des diplômes, etc., s’avère indispensable.

S’ensuit une application stricte de la gestion de la totalité des diplômes dont le but sera de réorienter tous les étudiants diplômés dans l’incapacité de poursuivre leurs études. De cette manière, ces derniers pourront être réorientés assez tôt et il sera alors possible de faire croître le nombre de réorientations.

Le ministère de l’Éducation souhaite améliorer et parfaire les procédures de prévention et d’élimination des transgressions académiques tout en renforçant les contrôles et sanctions en cas d’inconduite académique ou de fraudes lors de la remise des thèses. De plus, il convient également de veiller à ce que tous agissent de façon responsable, aucun écart ne doit être toléré afin d’atteindre l’objectif de la «tolérance zéro».

Enfin, le communiqué déclare qu’il est dans l’intérêt de tous d’étudier la possibilité de rédiger des articles universitaires, d’établir un système de partage et d’accès aux mémoires entre bibliothèques ainsi qu’un système de partage public interscolaire et d’entreprendre volontairement une surveillance sociale.

Le communiqué indique que la responsabilité de la qualité de l’enseignement incombe au tuteur en premier lieu. Il convient de consolider l’aspect moral et l’éthique professionnelle des tuteurs et d’instaurer un système de veto à l’égard des enseignants n’ayant pas respecté les valeurs morale des institutions et dont le comportement s’avère répréhensible. Par conséquent, il faudra résolument appliquer la sanction correspondante, conformément à la loi en vigueur.

Quant aux tuteurs qui ne s’acquitteraient pas efficacement de leurs tâches, les instituts de formation devront traiter ces cas par le biais d’entretiens, de restrictions d’actions, de suspensions et de démission des tuteurs, en fonction de la gravité de la faute.