dimanche, mars 24

Les chiffres officiels mis en doute

Lors de la pandémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) de 2002-2003, l’Organisation Mondiale de la Santé avait vivement critiqué les autorités chinoises pour avoir tardé à donner l’alerte et tenté de dissimuler l’ampleur de la maladie.

Les 18 et 19 janvier, des scientifiques d’un centre de recherches de l’Imperial College à Londres, qui conseille des institutions comme l’OMS, ont mis en doute les chiffres officiels. Ils estiment que le nombre de contaminations dépassait probablement le millier au 12 janvier.

Cité par la télévision CCTV, Xi Jinping a jugé «nécessaire de diffuser l’information en temps et en heure et de renforcer la coopération internationale».

«Il est nécessaire de renforcer l’orientation de l’opinion publique et l’explication des politiques publiques», a-t-il poursuivi.
Il a également appelé à «maintenir résolument la stabilité de la société et faire en sorte que les masses jouissent d’un Nouvel An stable et paisible».

L’inquiétude est perceptible à l’étranger, où les mesures de prévention se multiplient aux aéroports en provenance de Wuhan, notamment au Japon, en Corée du sud, aux Etats-Unis et en Thaïlande.

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