dimanche, mai 5

Les restrictions commerciales de la Russie et de la Chine inquiète le G7

Les ministres du Commerce de la France, du Japon, des États-Unis, du Canada, de l’Allemagne, de l’Italie, et du Royaume-Uni, réunis à Osaka dans l’ouest du Japon, ont souligné «la nécessité fondamentale d’une concurrence loyale».

Le G7 a rappelé le 259 octobre son attachement à un commerce international «libre et équitable», condamnant la pression russe sur les exportations de blé ukrainien et les récentes restrictions sur les importations de produits de la mer japonais, sans toutefois citer la Chine.

Les ministres du Commerce ont notamment «déploré et condamné la destruction par la Russie des infrastructures d’exportation de céréales ukrainiennes», après que Moscou a refusé en juillet de reconduire l’accord qui permettait à Kiev d’exporter ses céréales, cruciales pour la sécurité alimentaire mondiale, et bombardé des infrastructures céréalières et portuaires de l’Ukraine.

Les ministres du G7 (France, Japon, États-Unis, Canada, Allemagne, Italie, Royaume-Uni) ont aussi demandé «l’abrogation immédiate de toutes les mesures qui restreignent inutilement le commerce», notamment les importations de produits alimentaires japonais, visant sans les nommer Pékin et Moscou.

La Chine et la Russie ont récemment suspendu leurs importations de produits de la mer nippons en raison du rejet en mer par Tokyo d’eau provenant du site de la centrale de Fukushima Daiichi (nord-est du Japon), ravagée par un tsunami en 2011.

«Il est important que les restrictions à l’importation de produits alimentaires soient fondées sur des données scientifiques» et conformes aux règles internationales, a affirmé le G7, alors que le rejet des eaux de Fukushima a été validé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Les discussions prises lors de ce sommet des ministres du G7 ont aussi porté plus généralement sur la «coercition économique» et les pratiques anti-concurrentielles par lesquelles certains pays utilisent des sanctions économiques pour faire pression sur d’autres, là aussi une référence à la Chine.

Le G7, dont les pays souhaitent réduire leur dépendance aux importations notamment en provenance de Chine et de Russie, a aussi souligné la «nécessité de poursuivre les efforts en vue de mettre en place des chaînes d’approvisionnement résilientes et fiables pour les biens essentiels tels que les minerais critiques, les semi-conducteurs et les batteries».

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