mercredi, avril 10

«Parlons du Xinjiang : Liu Xin s’entretient avec trois ambassadeurs en Chine»

Communiqué de CGTN – Aux yeux de certains politiciens et médias occidentaux, qui ne sont peut-être jamais allés au Xinjiang, la région ressemble à un endroit «maléfique»  où les minorités ethniques sont les victimes d’un «génocide», de «travail forcé» et d’autres crimes graves contre l’humanité.

Urumqi, capitale de la région du Xinjiang

Mais alors que de plus en plus de délégations internationales se rendent au Xinjiang pour voir la région par elles-mêmes, un récit différent émerge.

Selon le ministère chinois des Affaires étrangères, au cours de ces dernières années, plus de 1 200 diplomates, journalistes et religieux de plus de 100 pays ont visité le Xinjiang. Ils ont vu la région par eux-mêmes et se sont rendu compte que ce qu’ils voyaient était différent de ce que présentaient certains reportages dans les médias occidentaux.

Pour jeter un nouvel éclairage sur le débat en cours sur ce qui se passe au Xinjiang, la présentatrice de CGTN, Liu Xin, a invité Moin ul Haque, ambassadeur du Pakistan en Chine, Fariz Mehdawi, ambassadeur de Palestine en Chine, et Imad Moustapha, ambassadeur de Syrie en Chine, à participer à une table ronde de 30 minutes.

Les trois diplomates ont fait part de leurs expériences directes au Xinjiang et ont tenté de mettre au jour les intentions de certains pays occidentaux lorsqu’ils présentent le Xinjiang.

La discussion a eu lieu dans un opéra de style chinois au centre de Pékin. Liu Xin vient de terminer un voyage de deux semaines au Xinjiang, où elle a interviewé de nombreux responsables locaux, des universitaires, des agriculteurs et des résidents locaux.

Le Xinjiang vu par des ambassadeurs

L’ambassadeur pakistanais en Chine, Moin ul Haque, s’est rendu au Xinjiang en mars. Il a décrit ce voyage comme « l’expérience d’une vie ». L’ambassadeur s’est rendu dans divers endroits, y compris chez des familles locales, sur des projets de développement et dans des mosquées, et a été particulièrement touché par la diversité culturelle et religieuse de cette région et par l’harmonie qui y règne.

Moin ul Haque ne mentionne pas la soi-disant «stérilisation forcée » imposée aux minorités ethniques, que certains « chercheurs » occidentaux dénoncent. En revanche, il a déclaré : « Le Xinjiang est une mosaïque de plus de 50 minorités ethniques, et ces minorités existent dans le Xinjiang d’une manière très pacifique et harmonieuse».

Fariz Mehdawi, ambassadeur de Palestine en Chine, a été impressionné par le nombre de lieux religieux. Il a visité le Xinjiang en 2020 et a pu voir, en tout lieu, des mosquées aux croisements de rues. Il a même compté cinq mosquées dans un même quartier, qui accueillait également un établissement d’enseignement religieux.

Certains affirment que ces tournées de diplomates sont toutes organisées et ne reflètent pas la situation réelle. À cela, l’ambassadeur Fariz Mehdawi a répondu. Selon lui, ce type de propos équivaut à un manque de respect.

«Les diplomates ne sont pas si naïfs qu’ils pourraient être manipulés et croire aveuglément à n’importe quelle information », a-t-il fait valoir, ajoutant : « Les diplomates ne font pas partie d’une conspiration et ne confirmeraient pas quelque chose qui irait à l’encontre de ce qu’ils ont vu».

Succès antiterroristes au Xinjiang

Dans le passé, le Xinjiang a souffert des « trois forces du mal » : le séparatisme, l’extrémisme et le terrorisme. Toutefois, grâce aux efforts de la Chine, aucune attaque terroriste n’a été menée dans la région depuis plus de quatre années consécutives.

Selon les ambassadeurs, ces bons résultats de l’antiterrorisme sont dus à deux actions des autorités chinoises : la première a consisté à mettre hors d’état de nuire, par la force, les terroristes endurcis, l’autre, à mettre l’accent sur les personnes et à favoriser le développement de la société.

L’ambassadeur de la Syrie en Chine, Imad Moustapha, a déclaré à Liu Xin que les mesures prises par la Chine étaient parfaitement adaptées. La Chine s’est penchée sur les questions fondamentales, à savoir comment développer la société et comment empêcher la population du Xinjiang de devenir la proie de la propagande de l’extrémisme radical.

Pourquoi le Xinjiang est-il devenu un sujet aussi controversé?

Mausolée d’Abakh Khoja, Xinjiang

Le contraste entre les expériences personnelles des ambassadeurs et les récits du monde occidental est frappant. Pourquoi ? Selon Fariz Mehdawi, ambassadeur de Palestine en Chine, il ne s’agit pas de droits de l’homme mais de défis géopolitiques.

L’ambassadeur de la Syrie en Chine, Imad Moustapha, a déclaré : « Examinons les questions telles qu’elles sont. Les problèmes n’ont rien à voir avec le Xinjiang. Le problème, c’est la campagne médiatique en Occident contre la Chine, c’est la diabolisation de la Chine. La Chine est présentée sous un jour défavorable. Et quoi que la Chine fasse, ce n’est jamais bien. »

Les ambassadeurs ont exprimé l’espoir que la Chine puisse maintenir le cap, poursuivre son développement, continuer à s’ouvrir, continuer à réformer, poursuivre son approche centrée sur les personnes.

Tous s’accordaient pour dire que le Xinjiang était une terre ancienne et magnifique, à la population diverse. Ses habitants ont, comme ailleurs, des espoirs et des aspirations.

Les points de vue de ces ambassadeurs ne représentent toutefois pas le point de vue de tous les pays. Depuis février 2021, les gouvernements du Canada, des Pays-Bas et du Royaume-Uni ont adopté des motions non contraignantes déclarant que la conduite de la Chine au Xinjiang équivalait à un génocide.

Le département d’État des États-Unis a qualifié de génocide les actions de la Chine au Xinjiang dans l’édition de mars 2020 de ses rapports nationaux sur les pratiques en matière de droits humains. La Chine a fermement rejeté de telles allégations.

 

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