mardi, avril 23

Étiquette : mouvement pro-démocratie

Carrie Lam, cheffe de l’exécutif va lancer une réforme éducative
Hong Kong, RÉGIONS SPÉCIALES

Carrie Lam, cheffe de l’exécutif va lancer une réforme éducative

La cheffe de l'exécutif hongkongais Carrie Lam, alliée de Beijing, a promis le 11 mai de revoir le système éducatif, estimant que l'enseignement de la culture générale avait contribué à nourrir le mouvement pro-démocratie. "En ce qui concerne la manière, à l'avenir, d'aborder les cours de liberal studies (un cours de culture générale destiné à forger l'esprit critique, NDLR) nous allons certainement clarifier les choses avant la fin de l'année", a-t-elle déclaré dans un entretien publié le 11 mai dans le journal Ta Kung Pao favorable à Beijing. Alors que les tensions politiques connaissent un regain, ces déclarations risquent de susciter la colère des militants pro-démocratie qui dénoncent la pression de Beijing sur les libertés dont jouit le territoire. Avec le soutien de pouvoir...
Une déesse comme symbole des manifestations étudiantes de 1989
CULTURE, Histoire

Une déesse comme symbole des manifestations étudiantes de 1989

Sculpture réalisée par des étudiants de l'école nationale des beaux-arts de Beijing, la Déesse de la Démocratie est le symbole des revendications du mouvement pro-démocratique, qui a eu lieu du 15 avril 1989 au 4 juin, place Tian'an men, à Beijing. La statue de la Déesse de la Démocratie est érigée sur la place Tian'an men par les étudiants, croyant avoir obtenu une trêve avec l'armée, le 25 mai. Ce jour là, les manifestants pactisent avec les militaires pour qu'ils se retirent. Ils se regroupent en grande partie autour de ce symbole, mais le 30 mai, des troupes interviennent pour réprimer les manifestants, à partir du 30 mai. L'APL parvient à entrer dans Beijing, le 2 juin. Haute de 5 mètres, la statue a été construite en polystyrène et en plâtre, avec une armature métallique intérieu...
Hong Kong et Taïwan, deux analyses sur le 4 juin
Hong Kong, POLITIQUE, TAIWAN

Hong Kong et Taïwan, deux analyses sur le 4 juin

27 ans après les mouvements pro-démocratiques de Tian'an men, les autorités chinoises se sont assurés qu'aucune information ne circule sur le sujet, venant à la fois des dissidents et des médias étrangers. Les médias et les réseaux sociaux sont surveillés et les membres du collectif des mères de Tiananmen sont soumis au silence, en plus d'être suivis, surveillés et menacés. Cependant, pour la 1ère fois, le Parlement taïwanais a commémoré le massacre de centaines de manifestations sur la célèbre place par l'armée chinoise. Et pour la seconde année consécutive, les syndicats étudiants de Hong Kong boycottent les commémorations, heurtant les démocrates historiques de l'île. Première fois pour les autorités taïwanaises Le Parlement de la République de Chine a commémoré ce vendredi 3 juin p...