D’après la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, un deuxième ressortissant canadien a dit avoir été interrogé par les autorités chinoises, ajoutant que son ministère ne parvenait plus à le contacter depuis.
« Nous sommes au courant qu’un Canadien nous a contactés parce qu’il était interrogé par les autorités chinoises », a déclaré Chrystia Freeland lors d’une conférence de presse à Ottawa, deux jours après l’arrestation en Chine d’un ancien diplomate canadien.
« Nous n’avons pas pu le contacter depuis qu’il nous a prévenus. Nous travaillons dur pour déterminer où il se trouve et nous avons également soulevé la question auprès des autorités chinoises », a-t-elle ajouté.
Cette dernière n’a pas précisé l’identité de ce ressortissant en raison de sa « situation délicate ». Ottawa avait confirmé le 11 décembre l’arrestation en Chine d’un autre Canadien, Michael Kovrig, ancien diplomate travaillant pour le centre de réflexion International Crisis Group (ICG) basé à Berlin.
Beijing a officiellement informé Ottawa de cette arrestation par fax, le 12 décembre matin. « Le Canada est très préoccupé par la détention de Michael Kovrig et a soulevé la question directement auprès des responsables chinois », a-t-elle ajouté.
Habitant à Hong Kong, Michael Kovrig travaillait pour l’ICG sur des questions de politique étrangère et de sécurité dans la région, en particulier dans la péninsule coréenne. Mais l’ICG a fermé son bureau dans la capitale chinoise après l’adoption d’une loi sur les ONG, entrée en vigueur en 2017.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang, a souligné le 12 décembre qu’ICG n’était pas enregistré en Chine et que ses employés seraient « en violation » de la loi s’ils avaient des activités dans le pays.
https://www.chine-magazine.com/arrestation-de-deux-canadiens-confirmee-par-beijing-et-ottawa/
