samedi, mars 23

Une robe crée la discorde entre la Chine et les candidats à la présidentielle coréenne

Un candidat à la présidence sud-coréenne a accusé la Chine d’«appropriation culturelle» après l’apparition d’une artiste portant une robe traditionnelle coréenne rose et blanche, le hanbok, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux.

Sur les images, on voit une jeune femme faisait partie d’un groupe d’artistes représentant les 56 ethnies de Chine, dont l’ethnie coréenne. La Chine abrite l’une des plus grandes populations au monde de coréens vivant à l’étranger. De plus, la Chine et la Corée du sud partagent des liens culturels et historiques profonds.

Mais la présence du hanbok a suscité la colère en Corée du Sud, beaucoup accusant Pékin de «voler» la culture sud-coréenne. 

Le Hanbok est un vêtement traditionnel coréen, aussi appelé joseonot. Son nom signifie littéralement «vêtement coréen», la robe est caractérisée par des couleurs vives et des lignes simples.

Lee Jae-myung, le candidat du Parti démocratique au pouvoir aux prochaines élections présidentielles, a condamné «l’appropriation culturelle» de la Chine.

De son côté son principal adversaire, le conservateur Yoon Suk-yeol, a également accusé Pékin d’être «irrespectueux» dans sa décision de présenter la robe, et a exhorté Séoul à demander des excuses à la Chine

Le ministre sud-coréen de la culture, Hwang Hee, qui a assisté à la cérémonie d’ouverture du vendredi – a déclaré que Séoul ne prévoit pas de se plaindre officiellement auprès de la Chine concernant ce vêtement traditionnel.

Mais, ce dernier a indiqué que la question « peut créer des malentendus » entre la Chine et la Corée du Sud.

Pour Seo Kyoung-Duk, professeur à l’Université des femmes Sungshin à Séoul, a déclaré que l’incident est une possibilité d’« introduire notre culture traditionnelle aux personnes du monde entier ».

« Notre histoire et notre culture doivent être protégées par nous-mêmes », a-t-il écrit sur Facebook. La Corée du Sud et la Chine se sont souvent affrontées sur des questions de patrimoine culturel.

Les efforts de Beijing pour étiqueter le « Kimchi » comme une variante de légumes chinois marinés connus sous le nom de Pao Cai crée très souvent la colère en Corée du sud. En effet, le Kimchi est une base de cuisine coréenne et un accompagnement très apprécié de presque tous les repas.

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