vendredi, mars 29

20 000 ours sont sacri­fiés pour «soigner» le coro­na­vi­rus

Le gouver­ne­ment a approuvé la créa­tion d’un médi­ca­ment à base de bile d’ours pour soigner les malades du nouveau coro­na­vi­rus (Covid-19) dans un état grave. Selon certains scientifiques, ce médicament serait inef­fi­cace, mais en plus la produc­tion du trai­te­ment néces­site de faire endu­rer de véri­tables tortures aux ours.

Les acti­vistes écolo­giques dénoncent le trai­te­ment inhu­main réservé à près de 20 000 ours en Chine. Main­te­nus immo­bi­li­sés dans des cages minus­cules suspen­dues au-dessus du sol, leur abdo­men est alors perforé par un cathé­ter relié à leur vési­cule afin d’en recueillir la bile.

Le médi­ca­ment ainsi produit, le Tan Re Qing, contient égale­ment de la corne de chèvre en poudre et des herbes médi­ci­nales. Certains activistes assurent que le médicament peut être produit avec des produits chimiques similaires à la bile d’ours.

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Cette décision est un paradoxe, car le gouvernement a promul­gué récem­ment l’in­ter­dic­tion de consom­mer la viande d’ani­maux sauvages. Une situa­tion «tragique et ironique» pour les mili­tants de la protec­tion animale.

«On ne devrait pas utili­ser de produits issus d’ani­maux sauvages comme la bile d’ours pour combattre un virus mortel qui a son origine chez des animaux sauvages», a souligné Brian Daly, porte-parole de la Fonda­tion pour les animaux d’Asie.

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