samedi, mars 23

400 tonnes de pétrole répandues au large de la Chine

Une collision en mer Jaune entre un pétrolier transportant du pétrole brut et un autre navire a provoqué une fuite d’hydrocarbures à proximité du plus grand terminal pétrolier de Chine.

Le pétrolier «A Symphony», battant pavillon libérien, est entré en collision le 27 avril matin avec le vraquier «Sea Justice», qui navigue sous le pavillon de Panama, à environ 75 km au large de Qingdao, le premier port de Chine pour les hydrocarbures.

 « La force de l’impact a causé une fuite dans les réservoirs du pétrolier » et dans les ballasts d’eau qui servent à l’équilibrer, selon le communiqué de la société de gestion de navires Goodwood Ship Management.

« Tous les membres de l’équipage ont depuis été comptés et il n’y a pas eu de blessés », a indiqué le texte.

Quelque 400 tonnes de pétrole se sont répandues en mer Jaune après la collision entre un pétrolier et un vraquier au large du port chinois de Qingdao (Est), ont annoncé les autorités maritimes.

Selon un communiqué de l’Administration de la sécurité maritime de la province du Shandong, dont dépend Qingdao, «la quantité de pétrole répandue en mer est d’environ 400 tonnes et les opérations de nettoyage d’urgence se déroulent en bon ordre».

Le communiqué précise que 12 navires de dépollution ont été envoyés sur place. De son côté, Goodwood Ship Management a assuré que les procédures d’urgence ont été activées, en vue de limiter la quantité de pétrole perdu et que des experts ont été déployés pour contenir la fuite et démarrer une opération de nettoyage.

Selon un responsable de l’Administration de la sécurité maritime de la province du Shandong, cité par le quotidien chinois Global Times, le pétrolier transporte une «solution bitumineuse».

«L’impact sur l’environnement sera réduit au minimum», a assuré ce responsable au journal. Cependant, la société de gestion du pétrolier, Goodwood Ship Management, a indiqué que les opérations de dépollution étaient compliquées par un manque de visibilité sur zone.

La société, basée à Singapour, a indiqué le 29 avril qu’elle coopérait avec les autorités chinoises à l’enquête sur les origines de l’accident.

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