vendredi, mars 15

Le défi de transformation à travers le zen réveillé par le YiJing

« Seul respirons la sérénité, et ensemble défendons la langue (独处守住心,群处守住嘴) », une vision du monde de Zeng Guofan (26/11/1811-12/03/1872), grand maître de guerre et écrivain légendaire à l’époque Qing. Il a bien indiqué le moyen de la communication entre les hommes à travers l’échange de l’esprit.

Dans la description du YiJing (Livre du changement datant de 7000 ans), le ciel et le sol communiquent par un dragon montant, entre le roi et la population par un éléphant ouvrant la route, la pluie tombante pour les autres.

En ce qui concerne les hommes, ils communiquent par l’esprit. Les hommes se situent entre les deux parties composées de 2 trigrammes dessus-dessous, il y a un espace vide qui les sépare et les représente en dualité. Ce défaut de l’homme exige d’adopter le zen pour vivre dans l’enjeu.

À travers le zen, l’homme se réalise de balancer la vie et s’aboutit à la transformation. La transformation est la sagesse essentielle du livre. Le Yin et le Yang s’opposent et se complémentent, et en transformation permanente. Cette transformation sans arrêt inspire les hommes à la recherche du juste milieu afin d’opérer ces 2 forces à l’harmonie. L’équilibre fait harmonie. La cohésion représente le bon sens.

Lao Tseu (600 ans avant JV- 500 ans avant JC), fondateur du taoïsme, a précisé dans son livre que la souplesse rend la vie à bon escient, tandis que la rigueur fait l’excès (曲则全, 枉则直). Il a mis en valeur un équilibre naturel.

Le zen consiste à être conscient de l’enjeu qu’il est en face, et se transforme d’après la situation en toute tranquillité. C’est aussi dans l’idée de « jouer comme l’eau (上善若水)« , évoquée par Lao Tseu.

Comprendre le monde à travers le Yijing(绝学无忧), Lao Tseu a exprimé son inspiration dans son livre en deux parties : connaître le monde par le Tao (道经) et son application dans la vie formulée en De (德经). Il a évoqué l’état du zen comme « vide de mauvais esprit, tenant au zen (致虚极,守静笃) » pour se préparer à la transformation.

Lao Tseu fait rayonné le Yijing et fait état que « toute nature est à l’origine du Tao, et nourri par le De, de manière inclusive (道生之,德蓄之) ». Le zen n’hésite pas à faire référence à l’expression du livre « Tao De Jing » pour proposer ses conseils, afin de repérer le regard en vue de réparer le défaut de l’homme dans le Yijing. Quand l’homme devient sublime, il sera « au-dessus de tout (跳出三界外,不在五行中)” et atteindre naturellement la transformation à la fin, car il n’a plus de défaut, et celui qui est dans le bon sens sera remboursé.

Ainsi, dans le Kung-fu, les athlètes balancent leur mouvements à la base de la stabilité du talon à la préparation de tout changement. Ils réalisent également avec souplesse aux mouvements de bras pour préparer à affronter un changement de mouvement réciproque, et ainsi pour renforcer l’énergie par le mouvement lombaire.

Comment gérer le juste milieu et rester au zen, c’est un thème perpétuel de l’humanité. Pour sortir du pétrin, le Yijing et le Tao De Jing ont éclairé aux hommes la voie de comprendre le monde et d’aller en bon sens.

« Consciencieux de son pouvoir fort, tenons à la mise ne garde de la vulnérabilité (知其雄守其雌)« . Cet art de transformation à bon escient fait partie de la sagesse chinoise.

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