vendredi, mars 22

Donald Trump se dit « un peu contrarié » par la Chine sur le coronavirus

Le président américain Donald Trump s’est dit le 22 mars « un peu contrarié » par l’attitude de la Chine sur le coronavirus. Il a de nouveau accusé Beijing de ne pas avoir partagé des informations cruciales sur l’épidémie.

Les autorités chinoises « auraient dû nous informer« , a assuré le président américain, qui a par ailleurs répété l’expression « virus chinois » qui contrarie le gouvernement chinois.

Faisant porter aux autorités chinoises une part de responsabilité dans la propagation du coronavirus, détecté pour la première fois en décembre dans la ville chinoise de Wuhan, Donald Trump soutient avoir une très bonne relation avec son homologue Xi Jinping.

Il a de nouveau affirmé le 22 mars que la relation sino-américaine était « très bonne ». Mais, a-t-il dit également, « j’aurais apprécié qu’ils nous informent de ce problème trois mois plus tôt ». « On aurait pu sauver de nombreuses vies dans le monde entier », a ajouté ce dernier.

De son côté, le gouvernement chinois réfute ces accusations. Lors d’une conférence de presse, le 21 mars, Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a indiqué que « face à l’épidémie de nouveau coronavirus, rejeter la faute sur la Chine n’aidera en rien à prévenir et à contrôler l’épidémie aux Etats-Unis ».

Lors d’un point presse, ce dernier a répondu aux questions concernant les accusations américaines vis-à-vis de la transparence des informations épidémiologiques et des contremesures face aux mesures restrictives sur des médias chinois aux Etats-Unis.

Il a réaffirmé que « la Chine a été forcée de prendre des mesures réciproques en réponse à l’oppression irraisonnable sur les organisations médiatiques chinoises aux Etats-Unis ». « Il s’agit de mesures légitimes et justifiées d’autodéfense », a poursuivi Geng Shuang.

« De nombreux médias et personnes aux Etats-Unis, ainsi que des gens dotés d’une vision mondiale, ont pointé du doigt la lenteur des Etats-Unis dans leur réponse à l’épidémie et leur communication confuse au public », a-t-il ajouté.

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