dimanche, mars 24

Inciter la confiance en Asie par le CICA

Le 4ème sommet de la Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA) a ouvert sers portes à Shanghai, ce 20 mai, en présence des représentants des 24 pays membres et de 13 autres pays observateurs.

Créée en 1992 par le président kazakh, Noursoultan Nazarbayev, la CICA se définit comme un forum de dialogue, de consultations et de promotion des « mesures dédiées à la confiance« , a indiqué le site Radio Chine International.

20 pays d’Asie de l’Est, d’Asie centrale, d’Asie du Sud-Est, d’Asie du Sud et du Moyen-Orient sont membres de cette CICA, ce qui représente 67% de la population mondiale, et un tiers de l’économie mondiale.

Région dynamique, l’Asie abrite plusieurs pays émergents, tels que la Chine, la Russie et l’Inde, une aubaine économique et financière pour les pays de la région, qui veulent profiter de l’essor économique de ces grands territoires pour pouvoir se développer à leur tour.

La Chine et la Russie, deux espoirs

CICA Chine RussieResté en sommeil durant plusieurs années, la Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie vise à stabiliser l’Asie sur le modèle de l’OSCE en Europe.

Mais en raison de l’absence d’un leadership régional dans les années 1990 et 2000, le dialogue et la communication est restée entre État. Cependant cette année, tous se tournent vers la Chine et la Russie.

Les deux États ont fait intégrer des pays tels que le Qatar et Bangladesh, en pleine ascension économique. Pour le responsable bangladais, la signature d’adhésion est un moyen selon lui d »apporter nos propres contributions au processus de promotion de la coopération en Asie et au-delà pour la paix, la stabilité et le développement ».

La CICA est un moyen de réconciliation politique entre les deux blocs communistes, après la rupture sino-soviétiques des années 1960. Désormais, les deux pays souhaitent se rapprocher sur le plan diplomatique, bien que concurrent en Asie centrale.

Une étape historique pour Pékin

Pour la Chine, la CICA pourra être « une étape historique dans la coopération en matière de sécurité dans la région », a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Qin Gang.

Le but serait alors de « dire au monde que la sécurité en Asie doit être assurée par les pays asiatiques et que ces pays sont suffisamment capables et avisés pour sauvegarder et promouvoir la sécurité en Asie à travers la coopération« . Une remarque particulière, car le Japon (non membre) et la Corée du Sud dépendent en grande partie de l’armement américain.

Qin Gang a ainsi expliqué à quelques heures de l’ouverture du sommet, que « la situation de la sécurité en Asie est de plus en plus compliquée bien que la recherche de la paix, du développement et de la coopération soit la tendance dominante dans la région ».

La Chine assurera la présidence de la CICA de 2014 à 2016, son objectif sera de rentre « le sommet efficace et productif ». Ce sommet pourrait être un outil pour la Chine d’accentuer sa présence en Asie et de renforcer la coopération régionale.
Xi Jinping ouvre le sommet sur la sécurité

Dans son discours, Xi Jinping a mir en avant la vision de son pays an matière de sécurité, notamment après avoir subi plusieurs attaques terroristes de la part des Ouïghours, proches du Parti Islamique du Tukerstan: « L’Asie est arrivée à un stade crucial dans la coopération en matière de sécurité, étape dans laquelle les pays de la région doivent s’appuyer sur les accomplissements du passé et s’efforcer de faire de nouveaux progrès ».

Xi Jinping souhaite mettre en place « notre concept de sécurité », en établissant « un nouveau dispositif de coopération pour la sécurité régionale, et bâtir ensemble un chemin commun et gagnant-gagnant ».

Le président chinois a mit l’accent sur la promotion de la sécurité dans les pays respectifs et dans la région, à travers « un dialogue et une communication sincères et approfondis pour renforcer la confiance stratégique mutuelle, réduire les appréhensions mutuelles, rechercher des bases communes en venant à bout des différends et en vivant en harmonie les uns avec les autres ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *