mardi, avril 23

La Chine a assouplit les règles de visa et de résidence urbaine

Pour dynamiser son économie, la Chine a lancé une série d’assouplissements visant à « promouvoir la libre circulation » des « personnes, des véhicules, des informations et des données », a déclaré un responsable du ministère de la Sécurité publique.

Cette décision a été prise suite au ralentissement de l’économie chinoise, qui n’a pas confirmé sa reprise post-Covid, freinée par une consommation atone et un secteur immobilier en crise.

La Chine permettra à certains étrangers d’obtenir des visas à l’arrivée et aux résidents ruraux de s’installer plus facilement dans les villes dans le cadre d’une série de mesures visant à relancer son économie en déclin.

Les assouplissements visent à « favoriser la libre circulation » des « personnes, des véhicules, des informations et des données », a indiqué un responsable du ministère de la Sécurité publique.

La reprise post-Covid de la Chine s’est essoufflée ces derniers mois, plombée par une consommation atone et un secteur immobilier en crise. La croissance du PIB n’a augmenté que de 0,8% entre le premier et le deuxième trimestre 2023, et le chômage des jeunes a atteint des niveaux records à plus de 20%.

En réponse, le ministère a annoncé 26 nouvelles mesures, dont une nouvelle politique de visas pour les hommes d’affaires étrangers. Ainsi, les étrangers qui viennent en Chine pour participer à des négociations commerciales, des expositions, des conférences ou pour investir pourront obtenir des visas à leur arrivée, à condition de présenter les documents nécessaires.

Auparavant, les voyageurs devaient demander un visa auprès d’une ambassade ou d’un consulat chinois dans leur pays de départ.

Une évolution dans le hukou

Un nouvel assouplissement du système de résidence permanente (hukou), qui pendant des décennies a classé les Chinois comme «urbains» ou «ruraux», a également été annoncé. Après la vaste réforme du hukou en 2019, le gouvernement a décidé cette fois-ci de donner le droit aux citoyens chinois de s’installer, de vivre et de travailler dans n’importe quel endroit de la Chine.

Mais le système de résidence ne leur permet pas de bénéficier de certains services publics, dont l’assurance maladie et l’éducation. En effet, ils y ont droit uniquement là où ils sont inscrits et généralement là où ils sont nés.

Ce dispositif vise à éviter une urbanisation effrénée, mais il a obligé de nombreux Chinois à renoncer à s’installer en ville en raison des difficultés à accéder pleinement aux services publics.

Pour assouplir ces restrictions, la Chine va « assouplir davantage les conditions d’enregistrement » et « encourager les personnes des campagnes qui ont la capacité de travailler et de vivre dans les villes à s’y installer avec leur famille ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *