mercredi, mars 13

Le Sénat américain confirme la nomination d’un ambassadeur en Chine

Le nouvel ambassadeur américain en Chine, Nicholas Burns, a été nommé à la suite d’un vote au Sénat, le 16 décembre. Cette situation met fin à à plus d’un an de vacance diplomatique à Pékin, qui est pourtant au centre des préoccupations de Washington.

Le président américain Joe Biden l’avait désigné dès août, mais ce ne sera que ce 16 décembre qu’il sera nommé. En effet, le président avait besoin d’une majorité à la Chambre haute du Congrès pour confirmer à son poste ce diplomate, après le retrait par le sénateur républicain Marco Rubio, opposé à cette nomination clé.

Ancien ambassadeur en Grèce et à l’Otan, numéro trois du département d’État sous la présidence de George W. Bush, Nicholas Burns avait qualifié, lors de son audition devant le Sénat en octobre, la Chine d’«agresseur» dans la région.

Il avait alors promis un «vif affrontement» avec Pékin, ajoutant toutefois qu’il espérait pouvoir coopérer sur des sujets tels que le changement climatique.

Ce dernier a effectué sa première visite en Chine en 1988, accompagnant alors le secrétaire d’Etat George Shultz, et la deuxième en 1989 au côté du président George H.W. Bush. Il s’est rendu en Chine plusieurs fois en tant que porte-parole des secrétaires d’Etat Warren Christopher et Madeleine Albright.

Il a obtenu une licence d’histoire au Boston College et une maîtrise de relations internationales à l’Ecole des hautes études internationales de l’Université Johns Hopkins.

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Sa nomination était bloquée depuis août par Marco Rubio, qui l’accusait de ne pas être assez dur avec la diplomatie chinoise.

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Le sénateur a finalement laissé le vote se dérouler après le vote par le Sénat, à l’unanimité, d’une loi interdisant l’importation aux États-Unis de produits fabriqués dans le Xinjiang, région de Chine où Washington dénonce des violations aux droits humains.

Les démocrates, ainsi que certains républicains, soutenaient qu’après plus d’un an sans ambassadeur, les États-Unis devaient avoir un haut représentant à Pékin pour faire appliquer cette nouvelle loi.

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