dimanche, mars 24

Li Jinjin dénonce une campagne de désinformation

L’ambassadeur de la Chine au Tchad, Li Jinjin, a souhaité apporté un éclairage sur la situation des Ouïghours, peuple turcophone à majorité musulmane sunnite basée à Xinjiang.

Alors que l’Occident et ses médias critiquent « les traitements inhumains » infligés à cette ethnie par le pouvoir central, le diplomate chinois a tenu à partager son analyse.

Persécutions, séquestration, emprisonnement, chasse à l’homme sont entre autres les termes usités par les médias mainstream pour qualifier le calvaire vécu par les Ouïghours dans leur propre pays.

Plusieurs organisations non gouvernementales et États ont assuré qu’un million de musulman (ouïghour, kazhak, hui, …) sont enfermés dans des « camps de détention » ou des « camps de rééducation » dans la région autonome du Xinjiang pour y être sinisé de force.

Pour l’ambassadeur de Chine au Tchad, Li Jinjin, plusieurs rumeurs circulent autours de la situation des Ouïghours, or «il me semble nécessaire de clarifier les faits et d’éliminer toutes les fausses informations en vous montrant la vérité sur Xinjiang».

Dans son message paru dans plusieurs médias africains, l’ambassadeur explique que l’ethnie Ouïghour s’est formée à travers un long processus de migration et d’intégration, et qu’elle fait partie intégrante de la nation chinoise, comme les 55 autres ethnies.

«Ses cultures ethniques ont pris racine dans le sol fertile de la civilisation et sont également une partie inséparable de la culture chinoise» a souligné le diplomate.

Cependant, dans un contexte politique, religieux et économique international complexe, des méfiances sont nées de la part des autorités qui ont alors décidé de mettre en place plusieurs mesures drastiques : interdiction du port de la barbe et du voile, restriction de déplacement, reconnaissance faciale, caméra de surveillance, etc.

«Malheureusement, à mesure que l’extrémisme religieux se propage au niveau mondiale, le Xinjiang a connu, au cours des dernières années une hausse de l’extrémisme religieux. Entre 1990 et 2016, des milliers d’attaques terroristes y ont eu lieu, tuant de nombreuses personnes innocentes. En vue de rétablir la paix et la stabilité sur cette terre, le gouvernement chinois a multiplié les mesures pour éradiquer le terrorisme au Xinjiang» a expliqué l’ambassadeur.

Selon lui, certains pays, organisations et individus appliquent « un système de deux poids, deux mesures » concernant le terrorisme et les droits de l’homme, en « proférant des critiques injustifiées sur la juste cause du peuple chinois ».

«De telles critiques qui trahissent la conscience et la justice fondamentale de l’humanité seront rejetées sans aucun doute par les véritables défenseurs de la justice et des progrès» rétorque-t-il.

 

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