vendredi, février 23

L’Institut Chine-Afrique inauguré à Beijing

Annoncé par le président Xi Jinping, lors du dernier Sommet du Forum de coopération sino-africaine (FOCAC) en 2018, l’Institut Chine-Afrique (ICA) a été inauguré le 9 avril à Beijing en présence de hauts responsables chinois et des Chefs de mission diplomatique de plus de 40 pays africains et les représentants africains d’institutions académiques, de think tanks et de médias

Dans une lettre de félicitations adressée à la cérémonie d’inauguration de l’Institut Chine-Afrique organisée par l’Académie des sciences sociales de la Chine, le président Xi Jinping a exprimé « son souhait de voir l’institut puiser dans les ressources académiques des deux parties, renforcer la compréhension et l’amitié entre les peuples chinois et africains, et fournir de bonnes idées et conseils en faveur de la coopération sino-africaine, ainsi que de la coopération de ces deux parties avec d’autres parties, afin de contribuer au développement des relations sino-africaines et de construire une communauté de destin pour l’humanité ».

Pour le président de l’Académie chinoise des sciences sociales, Xie Fuzhan, l’ICA «proposera des études conjointes en vue de promouvoir le développement. Il se veut une force de propositions pour favoriser les échanges culturels, humains et créer des énergies positives pour un nouveau palier dans la coopération Chine-Afrique».

La commissaire de l’Union Africaine chargée des ressources humaines, de la science et de la technologie, Sarah Mbi Enow Anyang Agbor, a déclaré que l’Institut Chine-Afrique « est notre conviction unique que l’union fait la force ».

Cette dernière s’est dit convaincue que « notre succès repose sur une éthique de travail d’équipe dans laquelle nous pouvons tous deux, travailler ensemble pour atteindre un objectif commun ».

Pour l’expert kenyan Adhere Cavince, l’institut « sert de pont pour le dialogue et la coopération entre les deux parties et qu’avec l’augmentation des échanges entre peuples, les étudiants africains auront davantage d’occasions de poursuivre leurs études en Chine ».

Nasser Bouchiba, président de l’Association de coopération Afrique-Chine pour le développement, est persuadé que l’institut « fournira une base solide à la recherche théorique nécessaire pour stimuler les relations ».

De son côté, Sheriff Ghali Ibrahim, professeur de sciences politiques et de relations internationales à l’Université d’Abuja au Nigeria, considère la création de l’ICA comme « une étape importante vers la construction d’une communauté de destin sino-africaine plus étroite et la preuve de la sincérité et de la détermination de la Chine à améliorer les échanges et la compréhension entre les deux parties ».