mercredi, mars 27

L’Organisation Mondiale de la Santé s’alarme

Le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), s’est dit « profondément préoccupé » par l’escalade rapide de la pandémie de COVID-19 dans le monde.

Lors d’un point de presse tenu le 1er avril à Genève, il a indiqué qu’« alors que nous entrons dans le quatrième mois depuis le début de la pandémie de COVID-19, je suis profondément préoccupé par l’escalade rapide et la propagation mondiale de l’infection ».

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus

Le patron de l’OMS a rappelé que depuis ces cinq dernières semaines : « au cours des cinq dernières semaines, nous avons assisté à une croissance quasi exponentielle du nombre de nouveaux cas, atteignant presque tous les pays, territoires et zones ».

« Le nombre de décès a plus que doublé la semaine dernière. Dans les prochains jours, nous atteindrons un million de cas confirmés et 50.000 décès », a-t-il annoncé. Pour lui, l’enjeu est de taille, d’autant plus que « la propagation du COVID-19 dans les pays en développement en Afrique et en Amérique centrale et du Sud pourrait avoir de graves conséquences sociales, économiques et politiques pour ces régions ».

« Il est essentiel de veiller à ce que ces pays soient bien équipés pour détecter, tester, isoler et traiter les cas, et identifier les contacts », a-t-il dit, se disant encouragé de voir que ces actions soient entreprises dans de nombreux pays « malgré des ressources limitées ».

Le Dr. Tedros a reconnu que les mesures de confinement et de restriction des déplacements décidées par de nombreux pays peuvent aider à limiter la transmission du virus, mais qu’elles peuvent avoir des conséquences imprévues pour les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables.

Ce dernier a de nouveau a appelé les gouvernements à mettre en place des mesures de protection sociale pour garantir aux personnes vulnérables la nourriture et d’autres éléments essentiels à la vie pendant cette crise.

Avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), l’OMS a demandé un allégement de la dette des pays en développement. D’ailleurs, la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED) avait plaidé pour une annulation de la dette de ces pays pour un montant de 1.000 milliards de dollars (900 mds €).

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