dimanche, mai 5

L’UE va lancer une enquête sur les subventions chinoises aux véhicules électriques

La Chine a mis en garde contre l’«impact négatif» qu’aura l’enquête de l’Union européenne sur les subventions chinoises aux voitures électriques, au moment où les constructeurs européens s’inquiètent d’une concurrence déloyale dans un contexte difficile pour eux.

Cette mesure «prise au nom d’une +concurrence loyale+» est «ouvertement du protectionnisme» et elle «aura un impact négatif sur les relations économiques et commerciales entre la Chine et l’Union européenne», a dénoncé dans un communiqué le ministère du chinois du Commerce.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé le 12 septembre l’ouverture d’une enquête sur les subventions publiques chinoises aux automobiles électriques, afin de défendre l’industrie européenne face à des «prix artificiellement bas».

La France pousse ces derniers mois pour que l’union Européenne s’affirme davantage face aux pratiques jugées protectionnistes de la Chine. D’autres pays membres de l’Union européenne (UE), tels que l’Allemagne, misent davantage sur le commerce international, craignant toutefois de froisser Pékin.

Les entreprises européennes «sont souvent battues sur le terrain des prix par des concurrents bénéficiant d’énormes subventions publiques. Nous n’avons pas oublié combien notre industrie solaire avait pâti des pratiques commerciales déloyales de la Chine», a déclaré la présidente de l’exécutif européen.

La Chine compte depuis longtemps sur les motorisations électriques dans l’automobile.

D’ailleurs, la Chine a pris une longueur d’avance sur l’Europe notamment dans les technologies de batterie. Ses constructeurs s’appuient sur leur immense marché intérieur, le premier au monde, pour conquérir désormais l’Europe grâce aux fortes économies d’échelle dont ils bénéficient.

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