mardi, mars 26

L’UNESCO inscrit de 34 nouveaux sites à son patrimoine mondial

La 44e session du comité du patrimoine mondial de l’UNESCO s’est clôturée à Fuzhou, capitale de la province chinoise du Fujian (est), avec l’inscription de 34 nouveaux sites sur la liste du patrimoine mondial.

Les inscriptions de la session actuelle, qui comprennent 29 sites culturels et 5 sites naturels, portent le nombre total de sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO à 1.154.

Ville de Quanzhou

Parmi les sites nouvellement ajoutés figurent « Quanzhou : emporium mondial de la Chine des Song et des Yuan » au Fujian. La Chine abrite désormais 56 sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La réserve naturelle nationale de Wulipo à Chongqing a été officiellement ajoutée au site du patrimoine mondial de Shennongjia au Hubei après une modification mineure des limites de Shennongjia au cours de la session.

«Le comité a examiné plus de 200 rapports sur l’état de conservation des biens du patrimoine mondial et a reconnu trois biens, à savoir la Grande Muraille de Chine, le parc national de Taï et le parc national de la Comoé, tous deux en Côte d’Ivoire, comme exemples de conservation et de gestion», a déclaré Tian Xuejun, président de la 44e session du comité du patrimoine mondial.

Le comité a décidé de retirer le port marchand de Liverpool du Royaume-Uni de la liste du patrimoine mondial, en raison des constructions modernes défigurant ce secteur historique. Il s’agit du premier site du patrimoine mondial supprimé ces dix dernières années.

Au cours de cette 44e session du comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, la Déclaration de Fuzhou a été adoptée. Celle-ci réitère le principe de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel et appelle à renforcer l’aide aux pays en développement, en particulier aux pays africains et aux petits pays insulaires en développement.

La déclaration met en avant les préoccupations croissantes de l’UNESCO quant à l’impact de la pandémie dévastatrice de COVID-19, qui a démontré l’importance des communautés locales et de leur avenir commun, intégralement lié à la conservation des sites du patrimoine mondial, tout en soulignant un manque croissant de ressources humaines et financières nécessaires afin d’assurer une protection efficace des sites et de soutenir les communautés locales et leurs moyens de subsistance.

Les participants ont assuré garder à l’esprit et témoignant que le changement climatique a entraîné une fréquence accrue de phénomènes météorologiques extrêmes, de catastrophes naturelles et d’autres effets négatifs, et qu’il s’ajoute à d’autres défis à long terme qui ont des conséquences sur la protection du patrimoine culturel et naturel, tels que la croissance démographique, l’urbanisation rapide et le développement urbain insuffisamment planifié,

Selon le président de la 44e session du comité du patrimoine mondial, la session a mis en œuvre la stratégie mondiale de priorité à l’Afrique de l’UNESCO, alors que deux biens en Afrique ont été nouvellement inscrits sur la liste : le parc national de Taï et le parc national de la Comoé.

Le comité a également reconnu les réalisations et les progrès réalisés par le parc national de la Salonga en République démocratique du Congo dans l’élimination des menaces de guerre et de braconnage illégal. L’institution a accepté à l’unanimité de le retirer de la liste du patrimoine mondial en danger.

Lors d’un point presse, Tian Xuejun a déclaré que la session avait fait des progrès significatifs dans la réforme des procédures de candidature des biens. A partir de septembre 2023, une pré-évaluation sera nécessaire pour faciliter la communication entre le comité et les organes consultatifs à un stade précoce de la nomination.  

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