dimanche, mars 24

Pékin réagit aux accusations du rapport de l’ONU sur le Xinjiang

Les portes-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Wang Wenbin et Zhao Lijian ont répondu aux questions des journalistes sur le rapport du Haut-commissariat aux droits de l’Homme sur les violations des droits des musulmans dans la région chinoise du Xinjiang.

Lors d’une conférence de presse, le 1er septembre, le média ITV News a demandé dans « quelles mesures le gouvernement chinois va-t-il prendre pour répondre aux violations des droits de l’homme soulevées par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) dans l’évaluation des droits de l’homme au Xinjiang ».

Une question à laquelle, le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Wang Wenbin a répondu :

Ce soi-disant rapport d’évaluation a été planifié et fabriqué par les États-Unis et certaines forces occidentales, et il est totalement illégal et invalide. Le rapport est un ramassis de fausses informations et un outil politique au service de la stratégie américano-occidentale pour contenir la Chine en utilisant le Xinjiang. Il s’agit là d’une grave violation du mandat du HCDH et des principes d’universalité, d’objectivité, de non-sélectivité et de non-politisation, ce qui prouve une fois de plus que le HCDH est devenu les voyous et les complices des États-Unis et de l’Occident dans leurs efforts pour contrôler les pays en développement. Mais même ce rapport illégal et discrédité n’ose pas exagérer l’existence de fausses allégations telles que le prétendu « génocide », le « travail forcé », « l’oppression religieuse » et la « stérilisation forcée » au Xinjiang. Il est clair que les mensonges séculaires fabriqués par les États-Unis et l’Occident ont fait faillite.

Ce sont les habitants de tous les groupes ethniques du Xinjiang qui ont le plus à dire sur la situation des droits de l’homme dans le pays. Ces dernières années, le Xinjiang a connu un développement économique continu, une harmonie et une stabilité sociales, une amélioration continue des moyens de subsistance de la population, une prospérité culturelle sans précédent et une harmonie religieuse. Des personnes de tous les milieux au Xinjiang telles que des minorités ethniques, des personnalités religieuses, des travailleurs et des stagiaires du Centre d’éducation et de formation, ont écrit spontanément au Haut-Commissaire aux droits de l’homme, pour dire la vérité sur la situation au Xinjiang en se basant sur leurs propres expériences. Plus de 60 pays justiciers ont écrit au HCDH pour s’opposer à la publication de ce faux rapport. Près de 1 000 Organisations non gouvernementales (ONG) et personnes de tous les milieux du Xinjiang ont écrit au HCDH pour exprimer leur opposition. Ces dernières années, près de 100 pays, y compris des pays musulmans, n’ont cessé de s’exprimer publiquement au Conseil des droits de l’homme, à la Troisième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies et à d’autres occasions pour soutenir la position légitime de la Chine sur les questions telles que la question liée au Xinjiang, et s’opposer à l’utilisation des soi-disant questions liées au Xinjiang pour s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine. C’est le courant dominant de la communauté internationale. Les sinistres desseins politiques des États-Unis et de l’Occident visant à perturber le Xinjiang et à l’utiliser pour contenir la Chine sont inutiles, impopulaires et voués à l’échec !

Lors d’une conférence de presse, le 2 septembre, l’Agence France Presse a indiqué que le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exhorté la Chine à adopter les recommandations du rapport des Nations Unies sur les questions relatives au Xinjiang. « La Chine tiendra-t-elle compte des recommandations du Secrétaire général António Guterres ? ».

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Zhao Lijian a répondu :

Le 1er septembre, la Chine a déjà fait part de sa position solennelle sur le rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme concernant le Xinjiang. Ce rapport sur le Xinjiang est un ramassis de fausses informations, qui a été planifié et fabriqué par les États-Unis et d’autres forces occidentales à des fins politiques, et est totalement illégal, nulle et non avenue.

Zhao Lijian, porte-parole de la diplomatie chinoise

Il existe un dicton chinois pour décrire la façon d’agir comme une confession volontaire sans même être contraint. Dès que le rapport sur le Xinjiang a été publié, quelques pays occidentaux ont sauté dessus et l’ont utilisé comme prétexte, révélant une fois de plus leur sinistre intention de contenir la Chine par le biais de mensonges liés au Xinjiang. Cela démontre pleinement qu’ils sont derrière ce faux rapport sur le Xinjiang, et confirme une fois de plus que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a été réduit à un sbire et à un complice des États-Unis et de l’Occident pour contenir les pays en développement en fonction des desseins politiques de certaines forces anti-chinoises extérieures à la Chine.

Les États-Unis et quelques autres pays occidentaux ne représentent pas du tout la communauté internationale. L’ensemble de la communauté internationale s’oppose à la publication de ce faux rapport et est très préoccupée par le fait que les États-Unis et les forces occidentales n’ont pas ménagé leurs efforts pour exercer des pressions sur le HCDH afin d’imposer la publication de ce faux rapport. Récemment, plus de 60 pays ont envoyé une lettre commune au HCDH, soulignant que les affaires du Xinjiang sont purement une affaire intérieure de la Chine et exprimant leur grave préoccupation quant à la préparation non autorisée du soi-disant rapport sur le Xinjiang par le HCDH. Près de 1000 organisations non gouvernementales chinoises et étrangères ont envoyé une lettre commune au HCDH, s’opposant fermement à la publication par le Haut-Commissariat d’un rapport non autorisé et factuellement incorrect sur le Xinjiang.

Ce qui devrait vraiment préoccuper le HCDH, c’est l’extermination et le génocide culturel des peuples indigènes, notamment des Indiens, le trafic de main-d’œuvre en provenance de l’étranger à des fins d’esclavage moderne et de travail forcé, la discrimination raciale systématique à l’encontre des minorités ethniques, le nombre élevé de victimes civiles causées par la violence armée, la régression historique et grave des droits des femmes, la torture et abus dans les « prisons noirs » à l’étranger, les sanctions unilatérales qui mettent en péril les droits de l’homme dans d’autres pays, et les meurtres de civils lors d’opérations militaires à l’étranger. Le ministère des Affaires étrangères a abordé ces questions à plusieurs reprises. Nous demandons au HCDH d’accorder une plus grande attention aux graves violations des droits de l’homme susmentionnées et de publier des rapports, afin de rendre compte de manière responsable à la communauté internationale et aux victimes en général.

Je voudrais également vous demander d’examiner plus en profondeur la composition du personnel et le financement du HCDH. Les États-Unis et quelques pays de l’Occident ont moins de 10% de la population mondiale, mais occupent plus de 80 % des postes au sein du HCDH. Pensez-vous vraiment qu’ils puissent représenter la plupart des pays du monde ? Sur la base des intrigues politiques et des pressions exercées par certaines forces anti-chinoises à l’extérieur de la Chine, le HCDH a compilé des rapports fondés sur de fausses informations, ce qui viole gravement les principes d’universalité, d’objectivité, de non-sélectivité et de non-politisation, prouvant ainsi précisément que le HCDH a été réduit en tant que sbire des États-Unis et de l’Occident pour contenir les pays en développement, et que les droits de l’homme sont une arme bon marché utilisés par ces pays occidentaux. Ce type de comportement ne représente pas du tout les Nations Unies, et encore moins la communauté internationale.

En tant que membre du Secrétariat des Nations Unies, le HCDH doit respecter et défendre les objectifs et principes de la Charte des Nations Unies, préserver la souveraineté des États membres et s’abstenir de s’ingérer dans leurs affaires intérieures. Sous la manipulation des forces américaines et occidentales, le soi-disant rapport du HCDH va à l’encontre de cela, et l’ensemble des membres des Nations Unies devrait le tenir sérieusement responsable. La Chine continuera à suivre inébranlablement la voie du développement des droits de l’homme selon les caractéristiques chinoises et à contribuer à la promotion de la cause des droits de l’homme en Chine et dans le monde.

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