jeudi, avril 25

Ralentissement des investissements à l’étranger

L’épidémie de Covid-19 va faire passablement reculer les flux mondiaux d’investissements étrangers directs (IED) cette année, ont indiqué les Nations Unies dans une étude, réduisant leurs prévisions de croissance annuelle de 5 à 15%.

Selon les projections de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), l’épidémie aura un impact inévitable sur les IED, c’est-à-dire les investissements par lesquels une entreprise résidente dans un pays acquière un intérêt durable dans une entité résidente dans un autre pays.

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La Cnuced a chiffré le ralentissement économique lié au coronavirus et s’attend à ce que la croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) mondial soit réduite de -0,5% si l’épidémie est maîtrisée au cours du premier semestre, et de -1,5% en cas de scénario dramatique.

Dans leur étude, les économistes de l’ONU indiquent que le ralentissements des investissements étrangers sera particulièrement ressenti dans les pays les plus touchés par l’épidémie : Chine, Corée du sud, Italie, …

Ils écrivent aussi que «le choc négatif de la demande et l’impact économique des perturbations des chaînes d’approvisionnement» de Chine, de Corée du Sud, du Japon et des économies de l’Asie du Sud-Est, «affecteront les perspectives d’investissement dans d’autres pays».

Pour l’instant «le choc de la demande est le plus grave» en Chine, a indiqué la Cnuced, avec par exemple une baisse de 70% des ventes de Toyota en février dans ce pays. Mais l’impact de l’épidémie «est déjà visible sur les principaux marchés en dehors de la Chine», a noté l’organisation, mettant en exergue les industries tournées vers la consommation, telles que les voyages, le tourisme et commerce.

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