dimanche, mars 17

Le tatouage, un nouveau regard sur cet art

Li Jiaxuan, jeune tatoueuse de 23 ans, à Changchun, dans la province du Jilin, « défie les stéréotypes », comme la présente le Centre d’Informations Internet de Chine.

Mal vu pour certaines personnes, le tatouage est devenu au fur et à mesure des années un moyen d’expression pour les jeunes générations. D’ailleurs le phénomène commence à se généraliser, ainsi une nouvelle vague de jeune, comme Li Jiaxuan, estime que tatoueur est « un travail aussi décent que tout autre ».

Ancienne étudiante en design graphique, la jeune femme a appris le métier auprès d’un tatoueur expérimenté à Changchun, avant d’ouvrir son propre studio.

Selon elle, « chaque tatouage est une œuvre d’art avec un sens unique« . Un art ancestral, qui remonte à la dynastie Xia, entre 2100 avant J.-C. et 1600 avant Jésus Christ. Les criminels tout en genre étaient condamnés à être tatoué sur le front ou les joues. Ce n’est que durant la dynastie Qing (1644-1912) que cette pratique humiliante est abolie.

D’ailleurs, le tatouage le plus célèbre de l’histoire de Chine est celui du général Yue Fei (1103-1144), de la dynastie Song du sud (1127-1279).

Durant une bataille contre les ennemis du Nord, le maréchal de campagne sous lequel Yue Fei servait, a trahi passant à l’ennemi. En guise de protestation, Yue Fei démissionne et rentre chez, retrouver sa mère. Celle-ci se fâcha contre lui. Elle lui dit que son devoir était d’abord et avant tout envers son pays.

Pour le lui rappeler, elle lui a tatoué 4 caractères sur son dos – ou sur ces fesses – avec une aiguille à coudre.

尽 忠 报 国 : jìn zhōng bào guó

Etre loyal et patriote

Par la suite, les tatouages sont stigmatisés, parce qu’ils sont généralement associés au crime organisé et aux criminels. Mais depuis une dizaine d’année, cet art est revenu au goût du jour, très prisés pour ses motifs classiques, comme les dragons, les phœnix, les poissons, Bouddha, les fleurs ou encore les sinogrammes.

Mais aussi pour des illustrations tirées de l’art traditionnel chinois, tels que les pavillons et les tours traditionnels, les généraux légendaires, les personnalités religieuses, les montagnes et les rivières…

A suivre, les tatouages chez les Dulong, Dai, Li …

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