dimanche, mars 24

Une entreprise sur cinq a perdu plus de 50% en bourse

Depuis janvier 2018, l’indice de Shenzhen a perdu un tiers de sa valeur et pourrait bien finir l’année sur sa pire performance depuis la crise financière de 2009.

D’après l’agence de notation Bloomberg, 20% des 2000 entreprises qui y sont cotées ont perdu la moitié de leur valeur ou plus. De plus, le recul de l’indice Shanghai Composite est moins marqué, mais cela ne l’a pas empêché d’atteindre un niveau plus bas en quatre ans la semaine dernière.

Xiadong Bao, analyste chez Edmond de Rothschild Asset Management, a expliqué que «le marché a déjà pris en compte les risques liés à la dette et, vu le recul subi cette année par les indices chinois, les valorisations sont intéressantes. Excepté quelques opportunités individuelles, il est pourtant trop tôt pour investir de manière importante en Chine».

Ce dernier a estimé que le point le plus bas n’a pas encore été atteint : «les mesures de relance prises par Pékin ne sont pas convaincantes et le vrai effet des tensions commerciales ne s’est pas encore fait sentir. Les chiffres des exportations en septembre étaient bons. Mais il faut attendre ceux d’octobre, novembre et surtout de la période de Noël», car ils pourraient être bien plus marqués par la guerre commerciale.

La dette des gouvernements locaux atteint 6 000 milliards

La dette des véhicules financiers des gouvernements locaux «pousse à faire preuve d’une prudence accrue dans les décisions d’investissement, mais ce ne sera pas une source d’influence pour les six prochains mois. Il faut aussi comprendre que la Chine est très diverse: des LGFV pourraient donc être sous pression dans une partie du pays, et pas dans d’autres», a conclut Koon Chow, de l’UBP.

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