vendredi, avril 26

Antony Blinken s’est entretenu avec son homologue chinois Qin Gang

«Je me suis entretenu ce soir par téléphone avec Qin Gang», a écrit Anthony Blinken sur Twitter. Ce dernier a indiqué qu’il avait eu avant son déplacement en Chine un entretien par téléphone avec son homologue chinois.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a annoncé qu’il s’était entretenu le 14 juin avec son homologue chinois Qin Gang. «Je me suis entretenu ce soir par téléphone avec le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine, Qin Gang. Nous avons discuté des efforts en cours pour maintenir des canaux de communication ouverts, ainsi que des questions bilatérales et mondiales», a tweeté Anthony Blinken.

Le ministre chinois des Affaires étrangères Qin Gang a déploré lors de cet appel des «nouvelles difficultés et de nouveaux défis» dans les relations bilatérales, et pointé du doigt la responsabilité de Washington.

«Depuis le début de l’année, les relations sino-américaines font face à de nouvelles difficultés et défis. Il est clair à qui en incombe la responsabilité», a indiqué Qin Gang à son interlocuteur, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.

Antony Blinken doit se rendre dans les prochains jours en Chine, avaient déclaré des responsables américains, une visite qui avait été reportée en février après l’incursion d’un ballon chinois dans l’espace aérien américain.

Les liens entre la Chine et les Etats-Unis se sont tendus ces derniers mois en raison de plusieurs sujets tels que le renforcement des liens entre les États-Unis et Taïwan, la forte concurrence technologique, ou encore le traitement de la minorité ouïghoure en Chine.

«Qin Gang a explicité la position solennelle de la Chine sur la question de Taïwan et d’autres préoccupations essentielles», a indiqué le communiqué publié par Pékin.

«Il a souligné que les États-Unis devaient respecter (ces préoccupations), cesser de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine et cesser, au nom de la concurrence, de porter atteinte à la souveraineté, à la sécurité et aux intérêts de développement de la Chine», précise le texte.

La Chine estime que Taïwan est l’une de ses provinces, qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. La Chine est ainsi opposée à toute relation officielle entre des pays étrangers et les autorités taïwanaises. Elle accuse les États-Unis d’œuvrer en ce sens, au mépris de leurs engagements.

«La Chine espère que les États-Unis (…) travailleront avec elle afin de gérer efficacement les différends, promouvoir les échanges et la coopération, de manière à stabiliser les relations sino-américaines et à les ramener sur la voie d’un développement sain et régulier», a indiqué Qin Gang à Antony Blinken.

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