jeudi, février 29

Burkina Faso-Taïwan : une belle dynamique engagée

Dans une interview accordée à Fasozine.com, l’ambassadrice du Burkina Faso à Taïwan, Céline Yoda, a évoqué « le besoin de développer la coopération dans le secteur privé entre Taiwan et le Burkina« .

Nommée en novembre 2013, l’ambassadrice du Burkina Faso à Taïwan, Céline Yoda a expliqué que « l’axe République de Chine Taiwan-Burkina Faso est très dynamique« .

Après une interruption des relations diplomatiques entre les deux territoiresen 1973, Burkina Faso décide en 1994 de renouer ses échanges avec Taipei, tournant le dos à Beijing.

Dans une telle situation, les autorités chinoises estiment « Nous ou Taïwan« , selon L’économiste du Faso. Avec la victoire de Tsai Ing-wen, du Parti Démocrate et Progressiste, partisan d’une indépendance de l’île, le site économique estime que Beijing « pourrait rétablir la rigueur du principe Nous ou Taïwan ».

 Cependant, le Burkina Faso a fait son choix. En effet, le président Roch Marc Christian Kaboré, a affirmé le 3 avril 2016 que « le Burkina reste avec Taiwan« . Pour Céline Yoda « qu’on s’en tienne à cela. Je crois savoir que la nouvelle équipe dirigeante ici à Taiwan a également la même appréciation. Elle est dans le sens de la continuité en ce qui concerne les relations avec le Burkina Faso« .

Le président avait d’ailleurs indiqué que « les relations entre les Etats survivent aux hommes ». Une référence à la politique de Blaise Compaoré, qui avait instauré les relations entre Taïwan et le Burkina Faso. « Nous avons signé des accords avec Chine Taïwan. Jusqu’à nouvel ordre, ces accords ne sont pas remis en cause« , a souligné le président burkinabais.

Céline Yoda a expliqué que « la coopération est régie par la commission mixte entre les deux pays qui se tient tous les deux ans, alternativement au Burkina et à Taïwan« . Celle-ci définis les axes de priorité portant sur l’éducation, la formation professionnelle, la santé, l’agriculture, etc.

L’ambassadrice a indiqué que « le besoin de développer la coopération dans le secteur privé se fait de plus en plus ressentir. C’est dans cette dynamique que nous sommes actuellement. Le Premier ministre, Paul Kaba Thièba, et le président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo, qui sont passés ici, ont souligné la nécessité de développer ce volet-là également. A l’avenir, nous allons y consacrer nos efforts« .

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