mardi, avril 23

Cang Jie, fondateur de la calligraphie chinoise

Cang Jie ou Ts’ang-chieh (caractère traditionnel : 倉頡 – caractère simplifié : 仓颉), dit « le voyant » aurait inventé l’écriture chinoise en observant les traces et les formes des animaux. Il aurait dessiné les « premiers caractères » après s‘être inspiré en premier lieu des formes élémentaires. Il nomma wen, les caractères simples. « Il associa plus tard les éléments formels à certains sons et appela « zi » les signes composés issus de ces combinaisons. Plus tard encore, on appela « shu » (écriture) les signes en question, notamment lorsqu’ils étaient tracé sur soie ou sur lamelles de bambou » a expliqué Claude Mediavilla dans « L’ABCdaire de la Calligraphie chinoise ».

cang jieMinistre de l’empereur Jaune, Qin Shi Huangdi, Cang Jie est décrit par Wang Chong avec deux paires d’yeux lui permettant de voir les secrets du ciel et de la terre. Il aurait eu aussi des pupilles doubles, comme les souverains mythiques Yu et Shun et le puissant duc Wen de Jin. Il est mentionné dans les Annales de Lü, le Hanfeizi et le Huainanzi, au temps des Royaumes Combattants que « Quand Canjie inventa les caractères, le Ciel fit pleuvoir du millet et les esprits mauvais pleurèrent dans la nuit ».

La légende relate qu’après avoir unifié l’écriture chinoise, l’Empereur Jaune commanda à Cang Jie d’inventer un système d’écriture, destiné à remplacer le système de notation par cordes nouées, créé par Shen Nong. Il s’installa près d’une rivière et resta de longs moments sans parvenir à un résultat. Un jour, un phénix laissa tomber devant lui une motte de terre durcie portant l’empreinte d’un sabot. Cette trace sur la terre fut une révélation.

Cang Jie observa chaque chose, pour créer une marque immédiatement reconnaissable. Satisfait du travail de son travail, l’Empereur jaune fit promulguer l’usage de son écriture dans tout le pays. En récompense pour son travail, un temple fut élevé au bord de la rivière à l’emplacement même de son lieu de travail, en signe de reconnaissance. Il existe de nombreuses statues de Cang Jie à travers toute la Chine, notamment à Shouguang dans la province du Shandong, Kaifeng et Nanle dans le Henan, Baishui et Chang’an dans la province du Shaanxi.

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