vendredi, mars 15

Hong Kong : le pouvoir central peut faire intervenir l’armée

Le gouvernement chinois a rappelé le 24 juillet que son armée pouvait être déployée dans les rues de Hong Kong en cas de demande des autorités locales afin d’y maintenir «l’ordre public».

Théâtre depuis juin 2019 de vastes manifestaitons contre le gouvernement hongkongais pro-Beijing. Le mouvement est parti du rejet d’un projet de loi visant à autoriser les extraditions vers la Chine continentale. Mais désormais les manifestants exigent plus, dont des réformes démocratiques.

Le 21 juillet, des individus ont dégradé le Bureau de liaison du gouvernement central à Hongkong. Pour les experts, cela représente un nouveau défi vis-à-vis de Beijing, après le saccage début juillet du Parlement hongkongais.

Le gouvernement central a fermement condamné les violences «absolument intolérables» et appelé à «punir les coupables». Toutefois, les autorités hongkongaises sont laissées livres de régler seules la crise depuis le début du mouvement.

A lire aussi : Beijing réagit aux manifestations à Hong Kong

Depuis 1997, des troupes de l’Armée populaire de libération (APL) ont établi une garnison à Hong Kong. Discrets, ils sont rarement vus en public. Un porte-parole du ministère chinois de la Défense, Wu Qian, a indiqué que son ministère «suivait de près» la situation dans l’ex-colonie britannique.

Interrogé sur la manière dont son ministère comptait gérer la montée des violences et du sentiment indépendantiste sur le territoire, il a mit en avant l’article 14 de la Loi sur la garnison de l’APL à Hong Kong.

Cette loi prévoit des «dispositions très claires», tel que la possibilité pour le gouvernement local, «en cas de nécessité» dans le but de «maintenir l’ordre public» de demander l’aide de la garnison de l’APL, après le feu vert du pouvoir central.

2 Comments

Comments are closed.