mardi, avril 23

La Chine autorise les voyages organisés vers 70 destinations supplémentaires

La Chine a levé le 10 août une interdiction en vigueur depuis la crise sanitaire pour les voyages en groupe dans plus de 70 pays dont les États-Unis, le Japon, ou encore la Belgique, laissant espérer le retour en nombre des touristes chinois à l’étranger.

Cette mesure concernait la France depuis le mois de mars et la Suisse depuis janvier, à la faveur de précédentes levées de restrictions pour les voyages organisés.

Cette décision a depuis « joué un rôle positif pour la promotion des échanges et de la coopération touristiques », a indiqué le ministère chinois de la Culture et du Tourisme.

Cette nouvelle liste de pays comprend le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, le Royaume-Uni ou encore la Turquie et la Belgique. Le Canada, qui entretient des relations difficiles avec la Chine, ne figure pas sur cette nouvelle liste.

La Chine a fermé en 2020 ses frontières pour se prémunir du Covid-19, puis imposé de longues et coûteuses quarantaines à l’arrivée afin de dissuader les retours dans le pays.

Durant trois années, les Chinois ont eu l’interdiction de se rendre à l’étranger sauf pour raisons impérieuses. Mais cette interdiction a totalement été levée en janvier 2023, et les touristes chinois qui voyagent individuellement peuvent depuis se rendre où ils le souhaitent.

« Les liaisons internationales (avec la Chine) continuent de reprendre et les Chinois sont de plus en plus enclins à voyager à l’étranger », a souligné le ministère chinois des Affaires étrangères, alors que la Chine est longtemps restée quasi isolée du reste du monde faute de vols durant la pandémie et de restrictions draconiennes.

Avant la pandémie de Covid-19 en décembre 2020, la Chine était le premier pays au monde en termes de touristes envoyés à l’étranger, avec quelque 155 millions de départs comptabilisés en 2019, selon le cabinet de conseil McKinsey.

La Chine a recommencé en mars à délivrer des visas touristiques aux étrangers. Cependant, les arrivées dans le pays ne représentent qu’une fraction des niveaux d’avant la pandémie.

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