samedi, avril 20

La secrétaire américaine au Commerce promet d’être «agressive» envers la Chine

Lors de son audition au Sénat américain, le 26 janvier, la nouvelle secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo, a signalé son intention de rester ferme et même «agressive» envers la Chine, déplorant « les pratiques commerciales déloyales » de la Chine.

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Gina Raimondo a déclaré que la Chine avait «clairement eu un comportement anticoncurrentiel», citant le dumping dans le secteur de l’acier et de l’aluminium, «ce qui a porté préjudice aux travailleurs américains».

«Par conséquent, si je suis confirmée, je prévois d’être très agressive, d’aider les Américains à lutter contre les pratiques déloyales de la Chine», a-t-elle ajouté.

Toutefois, elle s’est alignée sur la position du président américain Joe Biden sur le fait que les États-Unis ne souhaitaient pas s’engager seul contre la Chine et consulteraient leurs alliés pour rétablir un commerce équitable avec la Chine.

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Lors de cette audition, des élus républicains et démocrates ont indiqué que certaines entreprises chinoises représentaient un risque pour la sécurité nationale. Toutefois, Gina Raimondo ne s’est pas engagée à maintenir le géant chinois des télécommunications Huawei ou d’autres entreprises chinoises sur la liste noire américaine.

Elle a toutefois promis d’utiliser les pouvoirs du département du Commerce «pour protéger les Américains et notre réseau contre les interférences chinoises», ajoutant: «C’est Huawei, ZTE ou toute autre société».

Sous l’administration Trump, le département du Commerce, était dirigé par Wilbur Ross, qui avait largement utilisé ses prérogatives pour sévir contre les entreprises technologiques chinoises, soupçonnées d’espionnage industriel ou de compromettre la sécurité nationale des États-Unis.

Des dizaines d’entreprises chinoises ont été ajoutées à la liste du département du Commerce, y compris des géants des télécommunications comme Huawei et ZTE. En décembre 2020, l’administration Trump avait aussi ajouté le fabricant chinois de puces informatiques, Smic, limitant l’accès de l’entreprise aux technologies haut de gamme américaines en raison de ses liens présumés avec l’armée chinoise.

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