samedi, mars 23

L’Assemblée mondiale de la Santé rejette à nouveau une proposition relative à Taiwan

De notre stagiaire Marie-Lou Cazillac – La 74e Assemblée mondiale de la santé (AMS) a rejeté le 24 mai une proposition inscrite à l’ordre du jour, et présentée par plusieurs pays, qui visait à inviter Taïwan à participer à la prochaine réunion en tant qu’observateur.

C’est la cinquième année consécutive que l’Assemblée mondiale de la Santé rejette une proposition relative à Taiwan. Il semble donc que le principe d’une seule Chine soit devenu le consensus universel de la communauté internationale, une tendance populaire et générale qui ne peut être remise en question.

Chen Xu, représentant permanent de la Chine auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et d’autres organisations internationales en Suisse, a noté dans son discours que Taïwan était une partie inaliénable du territoire chinois. La proposition relative à Taiwan est une violation des buts et principes de la Charte des Nations Unies, de la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies et de la résolution 25.1 de l’OMS qui confirment le principe d’une seule Chine.

Elle va également à l’encontre de la Constitution de l’OMS et du Règlement intérieur de l’AMS, et est illégale et invalide. La participation de la région de Taiwan à l’AMS doit être gérée conformément au principe d’une seule Chine et à travers des consultations entre les deux rives du détroit.

Le Parti démocrate progressiste de Taiwan adhère obstinément à « l’indépendance de Taiwan » et refuse de reconnaître que les deux rives du détroit de la région appartiennent à une seule et même Chine. Par conséquent, les fondements politiques de la participation de la région de Taiwan à l’AMS n’existent plus.

Selon Chen Xu, le gouvernement central chinois a su prendre des dispositions appropriées pour faire participer Taiwan aux affaires de santé mondiales, tout en se basant sur le principe d’une seule Chine.

Ainsi, depuis le début de la pandémie, le gouvernement central chinois a envoyé 260 notifications sur la COVID-19 à la région de Taiwan, à invité des experts de la santé de Taiwan à participer à de multiples activités techniques de l’OMS, et leur a transmis à plusieurs reprises des bulletins d’informations du secrétariat de l’OMS sur le coronavirus. Il n’y a donc aucun « fossé international de prévention de l’épidémie ».

Il a ensuite ajouté que l’AMS était déjà parvenue à une conclusion sur la question liée à Taiwan. L’insistance de certains pays à soumettre une proposition à ce sujet nuisait aux efforts mondiaux de coopération en matière de lutte contre la pandémie et aux intérêts communs des Etats membres de l’OMS.

Selon lui, les pays concernés devraient cesser de politiser les problèmes de santé, d’utiliser la question liée à Taiwan pour s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine, et de perturber le bon ordre de l’Assemblée.

Lire aussi : Taïwan accuse la Chine de la bloquer à l’OMS

Avec la propagation continue de la COVID-19, la majorité des États membres attendaient avec impatience cette Assemblée pour poursuivre les efforts internationaux de coopération en matière de lutte contre la pandémie.

Les pays qui insistent pour faire des propositions relatives à Taiwan violent le principe d’une seule Chine, confirmé par les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale des Nations Unies et de l’Assemblée mondiale de la Santé, et se sont heurtés à une écrasante majorité. Avant l’Assemblée, plus de 150 pays ont adopté la voie diplomatique, et plus de 80 autres ont envoyé des lettres à l’OMS, pour exprimer leur adhésion au principe d’une seule Chine et leur opposition à la participation de Taiwan à l’AMS.

Les faits ont prouvé à plusieurs reprises que faire des propositions liées à Taiwan était impopulaire. Toute tentative sécessionniste de créer « deux Chine » ou « une Chine, un Taiwan » est vouée à l’échec, a conclu Chen Xu.

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