dimanche, avril 7

Le candidat à la tête de la CIA lance la menace de la Chine

La Chine représente la plus grande menace pour les États-Unis, a affirmé le candidat de Joe Biden au poste de directeur de la CIA, William Burns. 

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Sur une scène internationale «de plus en plus compliquée et concurrentielle», l’attitude «prédatrice» de la Chine représente «notre plus grand défi géopolitique», a assuré William Burns, lors de son audition devant la commission du renseignement du Sénat, qui doit approuver sa nomination.

«Comme le président Biden l’a souligné, devancer la Chine sera essentiel pour notre sécurité nationale dans les prochaines décennies», a déclaré William Burns. «Cela demandera une stratégie à long terme, claire et soutenue par les deux partis, étayée par une réforme intérieure et un renseignement fiable».

S’il est dans l’intérêt de la Chine et des Etats-Unis de travailler conjointement sur le changement climatique ou la non-prolifération nucléaire, Mike Pompeo, ex-chef de la diplomatie américaine a mis en garde contre la Chine qui «renforce méthodiquement ses capacités de vol de propriété intellectuelle, réprime son peuple, harcèle ses voisins, étend son pouvoir dans le monde et construit son influence au sein de la société américaine».

La CIA a été ces dernières années visée par les services de renseignement de Chine ayant recruté plusieurs agents et diplomates. Il y a une dizaine d’années, la Chine avait réussi à démanteler un réseau d’informateurs de l’agence américaine en Chine.

William Burns a également souligné que la concurrence technologique dans le renseignement, dont l’utilisation de l’intelligence artificielle, sera un élément clé de sa mission.

Williams Burns, 64 ans, a été choisi pour restaurer l’indépendance de l’agence de renseignement, que Donald Trump est accusé d’avoir voulu politiser en nommant des fidèles à sa tête.

«La politique doit s’arrêter là où le travail de renseignement commence», a assuré ce dernier, en évoquant sa longue carrière au Moyen-Orient et en Russie. «J’ai appris que les professionnels du renseignement doivent dire aux responsables politiques ce qu’ils doivent entendre même si ce n’est pas ce qu’ils veulent entendre».

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