dimanche, mars 24

Nouvelle loi imposée aux fournisseurs d’information en ligne

Les contenus concernant le gouvernement, l’économie, l’armée, la diplomatie ou les problèmes sociaux sont désormais assujettis à un contrôle drastique.

Le gouvernement a annoncé qu’il faut désormais obtenir une « évaluation sécuritaire » avant d’établir une co-entreprise avec un partenaire étranger, notamment dans le secteur des médias.

En cas de non respect de cette évaluation, les contrevenants seront punis d’une   amende de 30’000 yuans (4’000 euros) et à une révocation de leur licence, selon les nouvelles règles mises en place dès le 1er juin par l’Administration chinoise du cyber-espace.

L’administration a promulgué une nouvelle réglementation sur les fournisseurs d’information en ligne. Internet, déjà très contrôlé, est bloqué aux réseaux sociaux étrangers, à certains contenus politiquement sensibles et à certains médias.

Publiée par l’Administration chinoise du cyberespace (ACC), elle sera mise en place à compter du 1er juin, a annoncé l’agence de presse, Xinhua.

Désormais, les sites internet, applications, forums de discussion, blogs, microblogs, médias sociaux, messageries instantanées et plateformes de vidéo en direct ou tout autres entités sélectionnant ou publiant des informations devront obtenir un permis avant de diffuser des contenus concernant le gouvernement, l’économie, l’armée, la diplomatie ou les problèmes sociaux, a précisé l’ACC.

Pour l’administration, les fournisseurs d’information doivent « guider correctement l’opinion publique » et « servir la cause du socialisme » tout en « préservant l’intérêt de la nation et du peuple ». 

« Les entités qui ne reçoivent pas d’argent public ne seront pas autorisées à effectuer des reportages originaux », selon Xinhua. De plus, l’administration exige la mise en place d’un ensemble de protocoles et de mesures de sécurité de l’information, tels que des examens, des vérifications et des réponses d’urgence en matière d’informations en ligne.

Le règlement exhorte les fournisseurs à « respecter la loi, promouvoir une culture de l’Internet saine et protéger l’intérêt national et public ». De plus, les employés devront suivre une formation et une évaluation notée par l’Etat, qui leur attribuera une accréditation officielle. Et les nominations des plus hauts responsables devront être approuvées officiellement.

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